La mondialisation ne peut se définir uniquement par les échanges commerciaux (biens et services), elle doit inclure l'internationalisation de la production (les firmes multinationales vendent et achètent à l'étranger mais aussi répartissent leur production dans différents pays en fonction des avantages divers qu'ils leur procurent) et l'internationalisation des marchés financiers. La mondialisation est donc le fait que les marchés nationaux de biens, services, capitaux et la production sont liés entre eux : il y a interdépendance entre les marchés nationaux.
La culture n'est pas seulement l'ensemble des connaissances d'une personne,
la culture est l'ensemble des façons de penser, de faire, de se comporter d'un groupe ou d'une société. Elle semble s'imposer à l'individu qui l'acquiert par la socialisation.
Elle se manifeste dans les arts, la religion, les structures politiques, l'éducation, l'organisation du travail, la politesse... bref dans tous les aspects de la vie sociale.
L'association de ces deux termes évoque les débats contemporains sur la mondialisation de la culture comme pensée unique, sur le destin des cultures minoritaires, sur l'avenir ou la mort de l'art... On peut donc s'interroger sur les effets de la mondialisation "de masse" sur la et les cultures.
Y a-t-il, du fait de la mondialisation, uniformisation vers une culture mondiale, c'est-à-dire vers une façon de penser et de faire qui serait partagée par tous les peuples ?
Si oui, quels seraient alors les avantages et les limites de cette mondialisation culturelle ?
La mondialisation implique des contacts directs et indirects entre cultures de pays différents. Ces contacts, qu'ils soient directs par les rencontres entre individus et groupes, ou indirects par les objets et les capitaux, peuvent conduire à trois types de réactions : l'assimilation, l'intégration ou alors le refus culturel. Dans le cas de l'assimilation et de l'intégration, la mondialisation culturelle est donc perçue comme étant un avantage pour les civilisations puisque celles-ci ont su adopter les nouvelles coutumes. C'est ce que nous expliquerons donc en première partie. Et dans une seconde partie nous verrons que cette mondialisation intègre tout de même certaines limites, nous étudierons cela à travers le refus culturel.
[...] La religion musulmane est la deuxième religion de France et la première dans le monde. Les "religions" MacDonald et Hollywood ont fait le tour du monde pendant que les grands restaurateurs français envahissaient les avenues new-yorkaises. Aujourd'hui, la culture n'appartient plus à une région, une langue ou un individu, mais à une circonstance, à un contexte. La mondialisation se traduit donc par une certaine homogénéisation des modes de comportement, mais s'accompagne aussi d'une prolifération de toutes sortes d'identités, qui revêtent des masques forts diversifiés : national, ethnique, religieux. [...]
[...] La mondialisation a aussi eu pour effet de réveiller la fibre identitaire. Des factions populaires se servent souvent de la culture Mc Do pour exploiter les anxiétés nationales. En Chine, un livre récent intitulé "China can say no" recommande aux voyageurs chinois de ne pas voler sur des Boeing et de boycotter les films d'Hollywood. Cette même homogénéisation entraîne, dit-on, le choc des cultures. Cette expression désigne généralement les identités culturelles revendiquées de manière agressive par des groupes ethniques en réaction à la menace que représente la mondialisation de la culture. [...]
[...] La mondialisation implique des contacts directs et indirects entre cultures de pays différents. Ces contacts, qu'ils soient directs par les rencontres entre individus et groupes, ou indirects par les objets et les capitaux, peuvent conduire à trois types de réactions : l'assimilation, l'intégration ou alors le refus culturel. Dans le cas de l'assimilation et de l'intégration, la mondialisation culturelle est donc perçue comme étant un avantage pour les civilisations puisque celles-ci ont su adopter les nouvelles coutumes. C'est ce que nous expliquerons donc en première partie. [...]
[...] C'est le cas de la gastronomie, des danses et chants et costumes traditionnels Toutefois, ils ne forment qu'une minorité par rapport à l'ensemble des éléments du système qui ont perdu leur identité. Or, un particularisme culturel ne peut pas définitivement disparaître. Soit il est mis en hibernation au fond de l'inconscient et attend que l'environnement lui permette de refaire surface, soit il se déplace géographiquement, il se délocalise. La première solution a été longtemps la plus présente dans l'esprit des gens. Etouffés par la culture étrangère, les individus ont préféré le silence et l'oubli. [...]
[...] Après les manifestations dans l'Aveyron contre lui, il avait même fait une semaine de "hamburgers" au foie gras ! Dans les deux cas la mondialisation culturelle est bénéfique puisque elle est acceptée soit totalement car les concepts sont compatibles, soit partiellement et à ce moment là ceux-ci sont adaptés en fonction de la culture d'origine du pays. La plupart des observateurs s'accordent pour dire que la mondialisation de la culture s'effectue aujourd'hui à partir d'une conjoncture complexe de multiples facteurs : - technologiques, avec la numérisation universelle des signaux, la convergence entre le multimédia, les télécommunications et l'informatique, avec l'implantation de réseaux internationaux de communication (dont l'Internet est certainement la manifestation la plus visible) ; en effet, l'apport positif d'Internet est qu'il provoque un retour du droit à la diversité culturelle : pour Jean-Claude Guédon, nous vivons une révolution culturelle comparable à celle de l'écriture il y a 5000 ans grâce au réseau Internet et au cyberespace. [...]
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