mondialisation, crise des Etats, nouvelles coopérations entre les Etats
La mondialisation s'exprime par la formation d'un marché mondial et par l'apparition d'enjeux planétaire. Elle est soutenue par la révolution des moyens de communication. La crise qui a éclatée en 2008 a rappelée la place des Etats dans le système économique. La mondialisation n'est pas en soi un phénomène vraiment nouveau, elle est indissociable de l'économie capitaliste moderne. Dans le livre « la richesse de la nation » d'Adam Smith, la notion mondiale de l'économie est déjà présente. Karl Marx a parlé en 1848 de politique mondiale. Ce sont les deux guerres mondiales qui ont interrompues le cours de la mondialisation car ces deux guerres mondiales ont provoqués un basculement des forces géopolitiques et elles ont introduit de nouvelles divisions et on a un certain repli sur les économies nationales.
[...] création d'un cadre commun pour les politiques et la volonté de veiller « à ce que nos système de régulation des banques et des autres établissements financiers contiennent les excès qui ont conduit à la crise ». Les Etats s'engagent à réformer les institutions qui doivent permettre la coopération : le conseil de stabilité financière, fonds monétaire international. Les mesures les plus fortes annoncées concernent la règlementation des marchés des produits financiers, l'augmentation des fonds propres des banques, le renforcement de la surveillance des établissements. On ne parle plus de régulation mais réglementation et surveillance. [...]
[...] Troisièmement, la prise de conscience aujourd'hui de l'unité. Ces développements propres à notre temps ont fait penser que le temps des Etats était en train d'être dépassé, en tout cas qu'il ne fallait pas que les Etats mettent des obstacles au développement de l'intégration économique mondial. Le marché est devenu la référence commune. Un consensus international s'est formé pour préconiser un certain retrait des Etats du fonctionnement de l'économie. Cela dit, dans cette évolution, premièrement le nombre des Etats dans le monde n'a cessé d'augmenter (en 1990 il y avait 159 Etats contre 193 aujourd'hui), et deuxièmement l'autonomie croissante de la sphère financière dans l'économie bien qu'au cours des 10-15 dernières années il y ait eu des crises financières localisées. [...]
[...] Sur le plan institutionnel la commission européenne fait la chasse aux traditions interventionnistes des Etats. Ce sont donc les Etats qui ont réagi très vite. Les banques centrales se sont substituées au marché interbancaire. Retour à la conception keynésienne de l'intervention de l'Etat dans l'économie. Aux EU la loi de 2009 a engagée l'injection dans l'économie de 787 milliards de dollars. Aujourd'hui on constate aux EU que cette réforme n'était pas suffisante. La crise a aussi déterminé le développement de nouvelles coopérations entre les Etats. [...]
[...] La mondialisation, la crise et les Etats La mondialisation s'exprime par la formation d'un marché mondial et par l'apparition d'enjeux planétaire. Elle est soutenue par la révolution des moyens de communication. La crise qui a éclatée en 2008 a rappelée la place des Etats dans le système économique. La mondialisation n'est pas en soi un phénomène vraiment nouveau, elle est indissociable de l'économie capitaliste moderne. Dans le livre « la richesse de la nation » d'Adam Smith, la notion mondiale de l'économie est déjà présente. [...]
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