Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, on assiste à une ouverture internationale des économies sur le plan commercial et financier. Il s'agit du phénomène d'internationalisation c'est-à-dire que les pays échangent de plus en plus des biens et des services mais aussi qu'il y a une circulation des capitaux plus importante. Actuellement, le commerce international connaît un double phénomène : la régionalisation et la mondialisation. La régionalisation est le développement des échanges à l'intérieur des blocs régionaux tandis que la mondialisation désigne l'intégration économique mondiale qui va au-delà de l'internationalisation des échanges de marchandises, de services ou de capitaux. Elle se caractérise par une mobilité parfaite des capitaux et par une concurrence accrue entre les firmes et les nations. Les pays ont signé un accord générale sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT) en octobre 1947, permettant de supprimer progressivement tous les obstacles aux échanges internationaux. Le GATT fut remplacé par l'organisation mondiale du commerce (OMC) en janvier 1995. La libéralisation des échanges est donc prises en charge par l'OMC et non plus par un simple accord. L'ouverture internationale a permis une multiplication des accords régionaux comme l'ALENA en 1993 ou le MERCOSUR en 1995.
[...] Quand il s'agit de modifier les conditions de la compétitivité pour rattraper les pays les plus avancés, on trouve le protectionnisme de List et Kaldor. Son objectif est de modifier les conditions de la compétition et rattraper les pays les plus avancés. Pour cela, on peut créer des zones de libre-échange seulement entre pays de même type ou alors des zones libres pour attirer les capitaux étrangers les plus avancés. Cette dernière possibilité permet d'obtenir de la technologie et du savoir-faire contre des cadeaux fiscaux. Le second type de protectionnisme est dit défensif. Son but est de conserver et maintenir les industries nationales. [...]
[...] Une politique de relance de la consommation dans le cadre d'une économie contrainte peut être un échec. Par exemple, en 1981-1982, en France, la relance Mauroy s'est traduite par une surenchère des importations qui à surtout bénéficier à l'Allemagne. Dans le même temps, les exportations n'ont pas progresser au même rythme si bien que le taux de couverture et finalement le déficit extérieur se sont aggravés. La recherche de la compétitivité va obliger d'augmenter la productivité et de réduire les coûts de production. [...]
[...] Au niveau mondial, la production est plus efficiente. La théorie montre ainsi que la spécialisation est positive dans la mesure où les échanges permettront aux deux pays d'économiser du facteur travail en le réaffectant dans des productions où ils possèdent un avantage relatif. Le commerce international est donc un jeu à somme positive qui profite à tous et favorise la croissance. Le libre-échange est toujours préférable et le protectionnisme toujours un gaspillage de ressources productives. Le modèle technologique comporte des hypothèses de base trop restrictives qui ont donné lieu à de nouvelles tentatives de théories et de modèle dont celle de Heckscher, Ohlin et Samuelson (HOS) Le modèle HOS La théorie HOS de Heckscher Eli, Bertil Ohlin et Samuelson se base sur des différences de dotations factorielles relatives, c'est-à-dire qu'ils vont comparer les disponibilités en capital et celles en travail. [...]
[...] La mondialisation: un facteur de croissance et de développement prouvé A. Les analyses théoriques en faveur du libre-échange Toutes les théories qui défendent le libre-échange sont des théories qui tendent à montrer que les pays doivent se spécialiser. Smith est l'un des premiers auteurs à développer ce point de vue en énonçant qu'un pays à intérêt à importer si ça coute plus cher de produire: la théorie des avantages absolus La théorie ricardienne Adam Smith est donc le fondateur du concept de l'avantage absolu. [...]
[...] Toute somme supplémentaire injectée dans le circuit économique grâce à la hausse des exportations et l'entrée de devises induit une distribution de revenu supplémentaire plus que proportionnelle à la somme initiale par ondes successives. D'après un constat empirique, on se rend compte que les périodes de plus fortes croissances économiques correspondent à des périodes de libération des échanges. Et au contraire, les périodes de replis protectionnistes comme par exemple, les années 1930, sont marquées par une aggravation de la crise. Cependant, on assiste aujourd'hui à un renouveau des thèses protectionnistes. II. La mondialisation, facteur d'inégalités et de déséquilibres économiques mondiaux? [...]
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