Mondialisation, ouverture des marchés, production mondiale, théorème HOS, Hecksher, Ohlin, Samuelson, pays en développement, libéralisation des échanges, théorie des avantages comparatifs
L'économie actuelle se caractérise par une ouverture croissante des marchés aux échanges internationaux de biens et services favorisés par la suppression des barrières douanières et tarifaires et développement des nouvelles technologies de télécommunication. Dans ce contexte de favorisation du libre-échange, il convient d'analyser les conséquences de cette ouverture à la fois pour les pays développés, mais également pour les pays en développement. Nous allons voir qu'il découle de cette ouverture une véritable fragmentation de la production à l'échelle mondiale, la production mondiale est alors éclatée selon les compétences de chaque pays. Ensuite, nous étudierons les effets de la libéralisation des échanges sur les pays en développement.
[...] Ainsi, ils peuvent se positionner sur le marché international, car ils sont compétitifs en termes de main- d'œuvre, celle-ci coûte peu cher et est très nombreuse. C. Les limites Pour les pays développés, la délocalisation de la production implique une baisse du contrôle de la qualité des produits à cause de la distance. De plus, la main-d'œuvre peu chère suggère qu'elle est moins qualifiée. Ainsi, les économies de coûts sont faites en sacrifiant parfois la qualité des produits finis. Certains pays en développement font difficilement face à la concurrence internationale en termes de savoir-faire. Les innovations technologiques proviennent en majorités des pays développés. II. [...]
[...] Il y a alors dégradation des termes de l'échange, le prix des importations augmente plus vite que le prix de revient des exportations. Ceci creuse le déficit et les revenus baissent. Cette spécialisation devient un handicap facteur d'appauvrissement. Il leur faudra réduire les importations pour limiter le déficit. En conclusion, les pays les plus favorisés par la libéralisation des échanges restent les pays développés qui s'enrichissent toujours plus. Ceci creuse les inégalités en eux et les pays les plus pauvres. Les pays en développement supportent difficilement les coûts liés à cette ouverture des marchés et sont souvent pénalisés par leur instabilité politique. [...]
[...] Dans ce contexte de favorisation du libre-échange, il convient d'analyser les conséquences de cette ouverture à la fois pour les pays développés, mais également pour les pays en développement. Nous allons voir qu'il découle de cette ouverture une véritable fragmentation de la production à l'échelle mondiale, la production mondiale est alors éclatée selon les compétences de chaque pays. Ensuite, nous étudierons les effets de la libéralisation des échanges sur les pays en développement. I. La fragmentation de la production mondiale A. [...]
[...] Les effets positifs Les pays en développement bénéficient d'effets positifs de la libéralisation des échanges selon le degré d'ouverture de leurs économies. Ainsi, les pays dont les politiques commerciales sont le moins protectionnistes, c'est-à-dire qui possèdent de faibles barrières tarifaires, voient leur niveau de vie augmenter. Selon le graphique du FMI qui décrit la croissance annuelle du Produit National Brut (PNB) par habitant dans les pays en développement, il apparaît qu'au cours des années 1986-1992 les économies les plus ouvertes avaient une croissance annuelle de leur PNB par habitant de Au contraire, pour la même période, les économies fermées ont une croissance de leur PNB négative. [...]
[...] D'abord, les pays développés ont délocalisé leur production dans les pays d'Asie où les marchés sont en pleine croissance et le facteur travail était dense, c'est-à-dire que le coût de la main-d'œuvre était faible. Mais depuis 2006, la flambée du prix du pétrole a fait exploser les coûts de transport de marchandises qui est devenu plus cher que la matière première. Les exportations sont devenues trop chères pour les pays asiatiques. De plus, le développement des marchés asiatiques a entraîné une inflation salariale dans ces pays ce qui réduit leur avantage comparatif. [...]
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