Mondialisation libérale, logique du profit, libéralisation des échanges commerciaux, GATT, Accord général sur les tarifs douaniers et pour le commerce, libre échange, abaissement des tarifs douaniers, harmonisation des droits de douanes, MERCOSUR, ALENA, ASEAN, firmes multinationales, paradis fiscaux
Le processus de mondialisation est ancien mais s'est accéléré depuis la fin de la seconde guerre mondiale. Les flux de diverses natures, économiques, financiers, humains, culturels, se sont intensifiés et conduisent à une interconnexion d'espaces de plus en plus lointains. Cette multiplication des flux s'appuie sur des réseaux de transports et d'échanges de plus en plus rapides et efficaces mais elle est impulsée par de multiples acteurs animés le plus souvent par la logique du profit.
[...] L'Organisation Mondiale du Commerce compte aujourd'hui 132 pays signataires. B. Les États sont des catalyseurs de la mondialisation : Si les États estiment avoir perdu certaines de leurs prérogatives économiques dans le cadre d'une économie supranationale, ce sont eux qui peuvent décider de s'ouvrir à la mondialisation et de rendre leur territoire attractif pour les investissements étrangers. Ils sont des acteurs majeurs de la globalisation des échanges par la mise en œuvre d'une politique économique et d'une politique d'aménagement de leur territoire qui favorise le renforcement de leur intégration à la mondialisation. [...]
[...] Les multinationales les plus importantes ont un chiffre d'affaires supérieur au Produit Intérieur Brut de toute l'Afrique subsaharienne (moins l'Afrique du Sud). Le pays qui possède le plus de multinationales est les États-Unis (Walmart, Exxon Mobil mais les pays émergents détiennent de plus en plus de firmes transnationales, ce qui témoigne des recompositions de l'organisation et des hiérarchies économiques mondiales. La Chine est devenue le deuxième pays du monde par le nombre de multinationales dans les 500 plus importantes devant le Japon (57). B. Les firmes multinationales sont les principaux acteurs de la mondialisation. [...]
[...] En 1967 est fondée l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) dans le cadre de la guerre froide, pour développer la coopération économique entre les pays signataires. Aujourd'hui l'ASEAN réunit l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, Singapour, la Thaïlande, Brunei, le Vietnam, le Laos, la Birmanie et le Cambodge, soit plus de 620 millions d'habitants. Depuis 2002 et la création de l'ASEAN Free Trade Area (AFTA), l'ASEAN est une véritable zone de libre-échange fondée sur la diminution des barrières douanières entre les pays membres. [...]
[...] Ce sont les États, après la Seconde Guerre mondiale, qui ont créé un cadre favorable au développement sans précédent des échanges internationaux et à l'épanouissement de la mondialisation libérale. Ce sont en effet les grands États développés qui ont permis l'intensification des flux planétaires par le processus de libéralisation des échanges commerciaux dans le cadre du GATT, le General Agreement on Tariffs and Trade (Accord général sur les tarifs douaniers et pour le commerce). L'accord est signé à Genève le 30 octobre 1947 par 23 pays, dont les États-Unis, la France, le Royaume-Uni, mais aussi des pays en voie de développement comme le Brésil, l'Inde, le Pakistan et entre en vigueur le 1er janvier 1948. [...]
[...] Elles veulent pénétrer les marchés à haut niveau de vie et à fort pouvoir d'achat : Les multinationales fondent des filiales dans des pays à haut niveau de vie pour capter les marchés des pays industrialisés et des pays émergents. Cette stratégie leur permet d'être présentes sur le marché, d'implanter son image (Toyota à Valenciennes par exemple) et de contourner les barrières douanières, et les taxes à l'importation. III. Les autres acteurs actifs de la mondialisation. A. Le rôle des grands organismes internationaux : Des organisations internationales comme la Banque Mondiale (Washington) et le Fonds Monétaire International (Washington) sont des instituions à vocation économique et monétaire. Elles disposent d'énormes pouvoirs sur certains États, proportionnels à leurs capacités financières. [...]
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