Quelles sont les mesures de l’économie ?

Thèmes abordés

Mesures de l’économie, systèmes de comptabilité nationale, grandeurs macroéconomiques, PIB, PNB, IDH

Résumé du document

La mise en place des systèmes de comptabilité nationale après la seconde guerre mondiale marque une rupture car elle permet de mesurer précisément les grandeurs macroéconomiques. Ces mesures sont des outils à disposition des gouvernements afin qu'ils ajustent leurs politiques publiques : budget, taux, etc… Ces mesures sont des indicateurs de l'état de l'économie, mais aucune ne reflète à elle seule toutes les réalités macroéconomiques. Il existe de multiples indicateurs, qui fournissent chacun une vision différente de l'économie d'une aire géographique définie (le plus souvent un état). De plus, ces mesures font l'objet de contestations de la part de certains acteurs, institutionnels ou non, car elles ne reflètent que certains pans de l'économie et de la société. Selon ces acteurs, il est nécessaire de mettre en place de nouveaux indicateurs afin de définir au mieux les objectifs des politiques publiques, et ne pas quantifier uniquement la richesse.

Extraits

[...] Ainsi, les Etats-Unis perdent 6 places entre leur rang de PIB et leur rang d'IDH. Si la bonne santé économique est prise en compte pour rendre compte du développement, l'inverse n'est cependant pas vérifiable. En effet, de nombreux pays connaissent une relativement forte croissance économique, sans que celle-ci ne s'accompagne d'amélioration proportionnelle du « patrimoine humain ». Il s'agit du phénomène de « croissance sans développement ». C'est par exemple le cas de l'Angola, du Yémen ou encore du Soudan. Vers de nouveaux indicateurs. Commission Stiglitz, de la nécessité de nouveaux indicateurs. [...]

[...] La richesse, mètre-étalon des économies : les mesures traditionnelles PIB ou PNB ? De la nationalité en économie. Le PIB, définition et mesure. Différence avec le PNB La principale grandeur est le produit intérieur brut (PIB) qui mesure la valeur des biens et services disponibles dans l'économie. Alors que le PIB repose sur un critère de résidence (aussi appelé principe de territorialité), le PNB repose quant à lui sur un principe de nationalité. Le PIB inclut donc même la valeur ajouté générée par des entreprises étrangères sur le sol national mais, en contrepartie, il n'inclut pas la valeur ajoutée des entreprises nationales via leurs filiales étrangères. [...]

[...] Les multiples indicateurs offrent chacun une perspective différente de l'économie, et constituent une ensemble d'outils, un « tableau de bord » à la disposition des pouvoirs publics, mais aussi des investisseurs, des entrepreneurs et enfin des citoyens pour juger de l'efficacité de politiques publiques. Cependant, la richesse n'est pas le seul critère que les politiques publiques doivent prendre en compte, même si c'est un des plus facilement quantifiables. C'est donc la raison pour laquelle émergent de nouveaux indicateurs originaux, ou des composites d'indicateurs déjà existants, afin de faciliter la circulation de l'information. [...]

[...] Il pensait que le bonheur était le signe d'un bon développement et d'une société saine. Par conséquent, il proclama « Le Bonheur National Brut encore plus important que le Produit Intérieur Brut ». Chaque politique est passée par plusieurs angles de vue, et qualifiée positivement ou négativement de ces critères (il existe 4 intensités de « nocivité ») Si on juge une politique A sur son impact sur le niveau de stress, la culture et l'activité physique engendrée. Score positif : = 4 X Nombre de critères étudiés, ici 3. [...]

[...] Une contestation par l'écologie politique Depuis le rapport Meadows, publié en 1970 par des chercheurs du MIT, la croissance à tout prix est remise en question. Il y est indiqué que qu'il est désormais nécessaire de revoir l'approche à la croissance si l'on souhaite préserver le système mondial et stabiliser l'activité économique ainsi que la croissance démographique. Paradoxe d'Easterlin. La hausse du revenu par habitant au sein d'un pays ne s'accompagne pas d'une hausse des indices de bonheur, ce qui est assez surprenant. Il s'agit du paradoxe d'Easterlin. Comment expliquer ce paradoxe ? [...]