Dans un monde où les frontières tendent à disparaître pour un bouleversement économique visible de tous, où les mentalités de consommation changent constamment, où le consommateur ne choisit pas ses produits en fonction de l'économie de son pays en fonction de ses envies, il est légitime de se demander si la mondialisation engendre ou pas un patriotisme économique. Si tel est le cas, dans quelles mesures et comment les pays allient les deux ? Dans l'étude qui suit, il sera question de la Chine au travers d'exemples de la vie quotidienne et de la vie économique de ce pays si particulier.
Cette étude se déroulera en trois parties. La première donne les définitions des termes « patriotisme économique » et mondialisation, la seconde illustre la mondialisation de la Chine et enfin la dernière partie traite du patriotisme existant au cœur de la République Populaire de Chine.
[...] Bien que la mondialisation ne soit pas un nouveau phénomène, son rythme a augmenté grâce à la venue des nouvelles technologies, particulièrement dans le domaine des télécommunications. Ici, il ne s'agit pas de connaître les idées, mais bien de se rendre compte d'un phénomène amené peu de temps après la Seconde Guerre mondiale. En effet, après la bombe atomique crée par Albert Einstein, la course aux technologies était lancée et le partage de ces dernières fait désormais parti du quotidien. [...]
[...] Par exemple, lors de la construction d'un tunnel, les entreprises étrangères seront en charge des plans et des données de construction, l'utilisation des matériaux et les données géologiques, et de l'autre côté, l'état chinois donnera ou non sa validation et ceci en fonction de l'utilisation des ressources de l'État, les matériaux peuvent-ils être fournis par une entreprise chinoise ? L'utilisation d'engins de construction est-elle nécessaire ? La sécurité est-elle vraiment nécessaire ? Il n'est pas gênant pour le gouvernement chinois, que la sécurité, telle que les sorties de secours, ne soit pas aux normes internationales du moment que la majorité de la construction peut être faite par une entreprise chinoise. [...]
[...] En effet, toutes les villes chinoises possèdent ou sont rattachées à la FASCO (Foreign Aviation Service Corporation) /FESCO (Foreign Enterprise Service Corporation). Ces deux entreprises de service sont des passages obligatoires pour les entreprises étrangères, elles gèrent les employés chinois présents dans les entreprises étrangères. Elles sont chargées de leur recrutement et de leurs paies, en échange, les entreprises étrangères leur versent un service fee qui diffère du statut de l'employé et de son service de rattachement (FASCO/FESCO). Ces entreprises de services illustrent bien le patriotisme de la Chine, en effet, la Chine accepte les entreprises étrangères, mais exige qu'elle contribue à son économie. [...]
[...] Maintenant et ceci dû au contexte économique mondial en plein mouvement, tous les domaines d'activités sont représentés par des entreprises chinoises et étrangères, la concurrence existe donc même si les entreprises chinoises restent aider par le gouvernement et les entreprises étrangères défavoriser par le gouvernement chinois en imposant certaines conditions sur le recrutement par exemple. Dans un autre domaine, le paysage quotidien à changer. En effet, la propagande était très présente à Pékin, les affiches communistes et à l'effigie de Mao, emblème incarnant un patriotisme important ; dorénavant, ce paysage patriotique a été largement remplacé par les publicités de marques étrangères. [...]
[...] La première donne les définitions des termes patriotisme économique et mondialisation, la seconde illustre la mondialisation de la Chine et enfin la dernière partie traite du patriotisme existant au cœur de la République Populaire de Chine. Définition 2 Le patriotisme économique Le patriotisme économique est perçu différemment suivant les économiciens. En effet, certains pensent qu'il s'agit plus d'une manière défensive pour freiner l'économie d'un pays alors que d'autres pensent que bien au contraire il relance son économie. Dominique de Villepin, actuel premier ministre de la République Française, est l'auteur de cette expression qu'il utilisa la première fois lors de son discours mensuel de Juillet 2005, pour dire qu'il fallait défendre la France et ce qui est français Il s'agissait bel et bien là de défendre la France des investisseurs étrangers en faisait référence à la rumeur de l'OPA (Offre Publique d'Achat) sur le groupe Danone. [...]
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