Il semble que dans les années 1980 des configurations particulières se soient établies à travers des cercles vertueux de monnaies fortes et les cercles vicieux des monnaies faibles. Mais est-ce aujourd'hui encore dans ce cadre qu'il faut interpréter les relations entre taux de change et économie.
L'étude doit ainsi montrer dans une première partie que la stabilité des changes est une condition de stabilité plus générale des autres variables économiques. Mais, cette stabilité est devenue accessible depuis 1973 à la fin du système de Bretton Woods. Dans un second temps, il faut dresser l'inventaire de l'incidence des taux de change sur la balance commerciale, les flux d'Investissements Directs à l'Etranger (IDE), les investissements de portefeuilles, les prêts internationaux, le niveau des prix et celui des taux d'intérêt. Un tel registre aboutit inévitablement à prendre en compte une relation globale entre taux de change et économie qui s'est concrétisé dans les années 1980 par les cercles vertueux ou vicieux des monnaies dans la croissance. En dernière analyse, il semble que cette logique des années 1980 se soit désormais modifiée et que le volontarisme en matière du taux de change s'avère désormais risqué, voire centré productif (...)
[...] Néanmoins, ce schéma ne se confirme pas toujours et n'est pas systématique car pour que ce mécanisme puisse jouer son rôle, il faut que les entreprises soient suffisamment compétitives pour mettre à profit l'avantage qui lui est conféré, pour mettre à profit l'atout de la dépréciation de la monnaie nationale. Il faut aussi que les élasticités prix de la demande soient suffisamment élevées pour permettre le redressement de la balance commerciale. La condition de Marshall-Lerner dite la condition des élasticités critiques démontre que la somme des élasticités critiques soit égale à 1. C'est l'évolution de la demande déclenchée par le prix. La variation du prix engendre la variation de la demande proportionnellement. [...]
[...] Il semble que dans les années 1980 des configurations particulières se soient établies à travers des cercles vertueux de monnaies fortes et les cercles vicieux des monnaies faibles. Mais est-ce aujourd'hui encore dans ce cadre qu'il faut interpréter les relations entre taux de change et économie. L'étude doit ainsi montrer dans une première partie que la stabilité des changes est une condition de stabilité plus générale des autres variables économiques. Mais, cette stabilité est devenue accessible depuis 1973 à la fin du système de Bretton Woods. [...]
[...] Les exportations américaines ont augmenter mais pas forcément augmenté en valeur. Il semble que dans de nombreux cas, la dépréciation est allée de pair avec la dégradation de la balance commerciale. Sur le long terme, ce sont les pays à monnaies fortes qui sont le plus souvent excédentaires, bien plus que les pays à monnaies faibles L'incidence des taux de change sur les différents flux de capitaux L'incidence même ne semble pas la même selon le type de flux de capitaux. [...]
[...] En sens inverse, la période à la première guerre mondiale jusqu'à la période 122-1923 était de forte instabilité en particulier dans les prix. Est-ce que ce n'est pas plutôt la rupture du système de Gênes qui a contribué à aggraver la crise des années 1930 ? B. Depuis 1973, l'instabilité des taux de changes est allée de paire avec une fréquente instabilité des autres paramètres de l'économie phases La période 1973-1985 désigne une phase de très fortes fluctuations monétaires en même temps de grandes poussées inflationnistes, des crises pour les pays industrialisés. [...]
[...] Dès lors, il apparaît que les pays à monnaies fortes semblent globalement moins inflationnistes, comme l'Allemagne ou le Japon. Les pays à monnaies faibles ou à monnaie se dépréciant semblent connaître une inflation. C'est le cas des monnaies comme la lire, le peseta Une incidence sur les taux d'intérêt Les fluctuations monétaires exercent une influence sur les taux d'intérêt : d'abord en conditionnant les flux de capitaux eux-mêmes, ensuite en fonction d'un principe de parité de taux d'intérêt (principe déjà dénoncé par Keynes). [...]
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