Pour qualifier les économies capitalistes, on utilise fréquemment le terme d'économie de marché, en insistant notamment sur le rôle que joue celui-ci par opposition au plan qui caractérisait les économies dites socialistes. Cependant, l'affectation des ressources économiques rares ainsi que leur orientation, dépendent des prix de ces mêmes ressources et donc des systèmes qui coordonnent et assurent la cohérence ou l'incohérence des décisions économiques.
Le problème des prix apparaît donc comme un problème fondamental, dans la mesure où c'est à partir de la solution apportée à son explication que s'articule une vision de l'économie dans son ensemble.
[...] Les mécanismes d'adaptation sont immédiats et le retour à l'équilibre automatique La formation des prix en longue période Dans ce cas, pas de limitation à l'entrée dans le secteur industriel. L'ensemble des facteurs de production sont variables et mobiles de sorte qu'ils peuvent librement, sans problème à l'entrée ni à la sortie, se déplacer. Ce mouvement d'un secteur d'industrie à un autre permet d'aboutir à une situation d'équilibre qu'on peut caractériser ainsi : - d'une part, toutes les entreprises égalisent les coûts marginaux et la recette marginale représentant les prix du marché ; - d'autre part, dans la situation d'équilibre il n'y a plus de tendance à l'entrée ou à la sortie dans l'industrie, dans la mesure où les firmes réalisent des profits normaux : profits nuls. [...]
[...] La mobilité parfaite des facteurs de production. Qu'il s'agisse du travail ou du capital, les facteurs de production se déplacent d'un secteur à l'autre sans qu'il puisse exister de barrières à l'entrée ou à la sortie Le mécanisme de formation des prix On distinguera la formation des prix en courte période, durant laquelle les équipements sont donnés, de la formation des prix en longue période durant laquelle toutes variables peuvent se modifier - La formation des prix en courte période Le prix se forme dans l'industrie au point d'intersection de la courbe d'offre et de demande. [...]
[...] Le marché et la formation des prix Pour qualifier les économies capitalistes, on utilise fréquemment le terme d'économie de marché, en insistant notamment sur le rôle que joue celui-ci par opposition au plan qui caractérisait les économies dites socialistes. D'une façon générale, le marché constitue le lieu plus ou moins abstrait sur lequel se rencontrent des agents économiques offreurs et demandeurs dans le but d'échanger leurs ressources. Cependant, les différents biens et services, ainsi que les facteurs de production, ne suffisent pas à satisfaire les besoins des sujets économiques qui doivent procéder à des choix alternatifs, compte tenu de leur niveau de ressources. [...]
[...] Dans ce cas, l'entreprise va rechercher un niveau de profit le plus élevé possible en jouant soit sur la baisse des coûts, soit sur l'augmentation des prix du marché. Par ailleurs, s'il est vrai que la plupart des entreprises industrielles opèrent dans un contexte général d'incertitude, cela a pour conséquence de diversifier les stratégies sans pour autant modifier l'intention des décideurs. Chacun va appréhender le niveau de risque à sa façon, en se fixant un objectif final qui doit déboucher sur la possibilité du plus grand profit possible. [...]
[...] L'incertitude du calcul économique Les décisions majeures de la firme (ex. décision d'investir) conditionnent l'avenir de l'entreprise à moyen et à long terme ; et cette décision repose sur une parfaite connaissance à la fois de la structure des coûts de la firme et de la structure de la demande et donc son évolution. Pour ces raisons, la firme ne peut décider généralement en toute connaissance de cause car le calcul économique de l'entrepreneur repose, le plus souvent, sur un ensemble de variables aléatoires. [...]
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