La Malaisie et le Fond Monétaire International ont toujours entretenu une relation ambiguë, du fait de l'autonomie relative de la Malaisie, en comparaison avec ses voisins asiatiques, tels que l'Indonésie. La Malaisie se positionne donc de manière originale dans sa relation avec le FMI. La première partie de ce devoir s'appuie sur une analyse statistique des indicateurs pertinents pour saisir l'essence de la relation de la Malaisie avec le FMI, soit le taux de change et le niveau d'endettement. Cette analyse démontre que l'autonomie de la Malaisie, et sa possibilité d'émancipation est due en partie à la politique économique qu'elle a mené, en essayant de s'endetter le moins possible envers les acteurs internationaux et le FMI. Cette autonomie et possibilité d'émancipation est ensuite illustrée par un exemple, l'exemple de la crise asiatique de 1997, crise durant laquelle la Malaisie a mené une politique originale, d'abord rejetée par le FMI, mais qui y a provoqué par la suite des débats internes.
[...] Drabble (2000) Mohammed Arrif (1991) Camdessus (1996) IMF (1999) Camdessus (mars 1998) IMF consultation IV (mars 1998) IMF consultation IV (sept 1999) Krugman (1998) affirme par exemple que si un pays est dans une position de crise, surtout si celle-ci est causée par un effet de panique, et si les mesures orthodoxes n'arrivent pas à restaurer la confiance, le contrôle des capitaux peut alors être une solution. IMF consultation IV (2001) Mohammed Ariff (1997) UNCTAD in IMF (2006) Dès 1973, le taux de change officiel du ringgit fluctue librement, suite à l'adoption d'un conseil du Fond Monétaire International (FMI). [...]
[...] Conclusion La Malaisie a donc respecté les conseils du Fond monétaire international, tout en gardant une marge de manœuvre en évitant de s'engager dans un plan structurel financé par l'institution, et s'émancipant lorsqu'elle le sentait nécessaire. Si les conseils du FMI pointent tous vers une libéralisation plus profonde encore de l'économie, la Malaisie les suit à son rythme, par exemple repassant à un système de taux de change flexible en 2005, quasiment cinq ans après la sortie de crise. La Malaisie a ainsi engendré des débats au sein du FMI, par exemple quant au recours du contrôle des capitaux en période de crise, débat encore vivace aujourd'hui. [...]
[...] La Malaisie et le Fond Monétaire International (FMI) I. Analyse statistique de l'impact du FMI sur la politique économique de la Malaisie 1. Taux de change et impact sur l'import-export 2. Taux de change, dette, FMI et emprunts II. Un exemple des relations du FMI et de la Malaisie, la crise de L'entente cordiale 2. Désaccords La Malaisie et le Fond Monétaire International ont toujours entretenu une relation ambiguë, du fait de l'autonomie relative de la Malaisie, en comparaison avec ses voisins asiatiques, tels que l'Indonésie. [...]
[...] Il est clair que les réformes sont nécessaires, la crise s'étant initialement propagée par le secteur financier. Un paquet de mesure est introduit courant 1997 en Malaisie, salué par le FMI[11], consolidant les mesures déjà prises : si appliqué jusqu'au bout et de manière cohérente, les directeurs considèrent que ce paquet dotera la Malaisie d'une base forte afin de se remettre de ses difficultés actuelles et de retourner à un taux de croissance plus rapide C'est une série de mesures anticipatrices afin de fortifier le secteur financier (stratégie pour recapitaliser les institutions financières) et d'équilibrer les indicateurs macroéconomiques (surplus budgétaire visé en 1998, croissance monétaire réduite, politique active quant aux taux d'intérêts afin de stabiliser le commerce et de restreindre l'inflation). [...]
[...] Ces deux dernières mesures reçoivent un accueil mitigé du FMI. En effet, le FMI recommande une totale libéralisation des flux de capitaux, afin de regagner la confiance des investisseurs et d'éviter la propagation de la crise. Néanmoins, ces mesures sont nécessaires afin d'annuler les effets du taux d'intérêt bas[14]. En effet, un bas taux d'intérêt entraîne une augmentation des investissements certes, mais également la sortie des capitaux, entraînant alors dépréciation. Or, un adoucissement de la politique fiscale est nécessaire afin de relancer la demande et les investissements, mais sortie des capitaux sortants et dépréciation ont été combattues pendant toute la première partie de la crise. [...]
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