Corruptions, trafic en tous genres, prostitution, blanchiment d'argent, contrefaçon, tous les moyens sont bons pour renflouer les caisses de ces illustres familles qui ont fait fortune…en toute illégalité. Intouchable ? Peut-être. Au-dessus des lois ? Sûrement. Pourquoi aucun pays ne peut les arrêter ? Se développant à vitesse grand V avec la mondialisation, sommes-nous résignés à en subir les conséquences désastreuses ou pouvons-nous les combattre ?
[...] Ainsi, la relation mafia-politique et économie des états est ambiguë. Même si les syndicats du crime créent énormément de dommages aux démocraties modernes, elles permettent d'un autre côté à une part très importante de la population mondiale de survivre, même à certains états de rester en place. Elles sont tellement bien implantées dans le paysage économique et politique mondial à cause des différentes crises et de la perte de l'état providence que la communauté financière internationale tolère leur présence. Dans une telle situation, le travail des services chargés de lutter contre ces organisations criminelles devient ridicule. [...]
[...] En échange d'une rente, les Russes sont protégés des agents du fisc qui veillent à ce que les énormes impôts (70 à de la valeur des biens ou des revenus) qui sévissent dans le pays soient bien payés par les citoyens. De par sa toute-puissance, la mafia a fait fuir tous les gros investisseurs étrangers qui voulaient s'insérer dans l'économie. Telle une grande multinationale, la mafia a diversifié ses activités de prostitution et de trafics dans l'exploitation de minerais précieux, et de l'or noir. [...]
[...] En Russie, c'est devenu un sport national qui est entré dans les mœurs. Pour le président Poutine, le coupable est vite désigné : l'administration. Les pratiques corrompues de l'ère soviétique ont encore lieu. En Russie, tout s'achète : du lit d'hôpital au permis de conduire. La mafia consacre 30 à de ses recettes dans le versement de pots-de-vin aux hauts fonctionnaires du fisc, de la justice et aux officiers des milices. Dans ce pays, c'est la douloureuse transition entre l'état soviétique et l'état libéral qui a permis aux mafias de se développer. [...]
[...] Selon un rapport des Nations Unies, l'intrusion des syndicats du crime a été facilitée par les programmes d'ajustement structurel que les pays endettés ont été obligés d'accepter pour avoir accès aux prêts du Fonds Monétaire International (FMI) Par exemple, en Bolivie, la nouvelle politique économique préconisée par le FMI et appliquée dès 1985 contribua à l'effondrement du marché des minerais et aux licenciements massifs de mineurs. Les indemnités de licenciement ont été réinvesties dans l'achat de terres agricoles dans les zones de production de Coca. Ce phénomène est aussi observable au Maghreb avec la culture du Cannabis. Affaires légales et illégales sont imbriquées. Par exemple, en Thaïlande, des millions de dollars du trafic d'héroïne du Triangle d'or ont été utilisés pour financer les industries de textile de Bangkok. [...]
[...] La mafia russe, c'est entreprises banques, et 150 sociétés d'État Et la liste est longue ! Une branche de la mafia russe vend également du matériel militaire, spatial et nucléaire au gouvernement. La mafia russe est tellement bien implantée dans le monde politique et économique du pays, qu'elle a ses représentants à la Douma. Dans de telles circonstances, elle tient en laisse tous les hauts fonctionnaires du pays. Il est donc naturel de se demander comment cette ancienne superpuissance peut se faire cannibaliser par sa mafia. [...]
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