La grande révolte de 1911, qui mit fin à la Chine impériale, ne sera pas bénéfique sur le plan économique. Il faudra attendre 1949 et l'avènement de Mao Zedong, pour voir naître la République populaire de Chine. Avec cette nouvelle politique, le pays réussira par le biais de nombreuses réformes à se stabiliser, sans pour autant réussir à faire émerger le pays sur la scène internationale.
Il faudra attendre l'arrivée de Deng Xiaoping et « l'économie socialiste de marché » pour que le pays se tourne vers l'extérieur, tout en conservant le même régime politique. Avec cette nouvelle ère, la Chine deviendra progressivement un acteur majeur dans les industries de main-d'œuvre, mais aussi dans le textile et les objets manufacturés de moindres qualités. Cette vision d'économie socialiste de marché a permis à la Chine de devenir un acteur majeur dans certains domaines, au point de dépasser les vieilles puissances occidentales du vieux continent. Aujourd'hui, la Chine ne se contente pas seulement de compter parmi les grandes puissances commerciales de ce monde, elle est aussi en train de devenir la première puissance mondiale.
Depuis le début des années 80, les délocalisations en Chine se sont multipliées. Les étiquettes présentant la mention « Made in China » devinrent de plus en plus nombreuses. Toutefois, depuis quelques années, les multinationales délocalisées ne sont plus les seules à produire en Chine afin de vendre leurs produits à travers le monde. Désormais, les entreprises chinoises produisent à leur tour et exportent dans le monde entier des produits de plus en plus variés à des prix défiant toute concurrence. Dès lors, il s'agit de savoir quelles sont les conséquences économiques de ces nouveaux produits « Made by China » pour les puissances occidentales.
[...] De ce fait, la Chine a acquis des bons du Trésor américain. Cependant, de plus en plus les capitaux chinois rachètent ou investissent dans des entreprises occidentales dans le but d'acquérir des brevets ou des technologies ultramodernes afin d'ensuite les exploiter et ainsi doper leur croissance. Donc, le constat est clair, la Chine dispose de moyens financiers très importants, d'une croissance en hausse constante, et ce, malgré la crise. Dès lors, les entreprises de Chine investissent massivement dans les pays occidentaux, ce qui laisse présager de réels bouleversements. [...]
[...] La Chine a effectivement aussi perdu des points de croissance, mais est seulement passée sous la barre des tandis que les économies occidentales flirtent avec les voire la récession. Ainsi, afin de relancer la croissance et les exportations, et par ce biais l'économie entière, les pays industrialisés vont devoir trouver des solutions à la fuite des entreprises vers l'Asie. Plusieurs possibilités pourront être étudiées. D'abord celle de rendre plus attractif le territoire français par le biais de différentes mesures liées à la fiscalité, favoriser la préférence nationale, mais aussi le développement des infrastructures ou encore la reproductibilité. [...]
[...] Ces entreprises, grâce à ce taux de change bas, peuvent encore réduire leur coût d'exportation de leurs marchandises. De ce fait, la Chine a la possibilité de rendre ses produits très compétitifs, face aux produits des grandes puissances occidentales. Outre cet aspect, un taux de change bas a des conséquences néfastes sur les déficits commerciaux de l'Union européenne, du Japon ou des USA. Ainsi, la faiblesse du taux de change chinois est une réalité ayant une incidence directe sur les économies occidentales. [...]
[...] Cela commence à être le cas pour la Chine. Cependant, en attendant que les taux horaires chinois égalent les taux horaires français, les entreprises continueront à délocaliser, à moins qu'une réforme profonde sur les charges en France et en Europe ne soit faite. Mais si le nombre des délocalisations s'est fortement accru depuis le milieu des années 1980, c'est surtout parce que la récession économique a ramené la concurrence sur le prix des produits. En période de crise, le prix devient le facteur déterminant de la décision d'achat. [...]
[...] Outre cette stratégie de longue durée, la Chine s'est ouverte au monde et a intégré l'économie mondiale. En effet, le 1er janvier 2002, la Chine a adhéré à l'organisation mondiale du commerce, ce qui lui a permis de se tourner vers tous les acteurs de la mondialisation et notamment toutes les grandes puissances occidentales. Elle a ainsi su se profiler comme un nouveau centre économique à l'instar des Etats-Unis, de l'Europe et du Japon. L'autre versant de la politique chinoise mise en place visa à faire revenir leurs citoyens partis travailler dans les pays occidentaux. [...]
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