Macroéconomie, économie mondiale, croissance mondiale, inflation
En 2008, une crise sans précédent a frappée l'économie mondiale. Cependant, malgré les efforts fournis par les Etats, la BCE, la FED et le FMI, la croissance mondiale redémarre timidement dans la plupart des pays. Mais certains éléments inquiètent les économistes. En effet cette inquiétude est motivée par la situation politique dans certains pays qui fait flamber les prix de l'énergie, la peur du contre coup des mesures prises pour relancer la croissance mais aussi la situation dans les pays émergents. Faut-il craindre aujourd'hui un retour de l'inflation dans l'économie mondiale ?
[...] Conclusion : Même si certains indices économiques peuvent nous faire craindre une forte inflation très prochainement, cette crainte est tout de même limitée si l'on tient compte que cette inflation se situe plus précisément dans des secteurs qui occupent une faible part dans le budget des ménages. Quant aux craintes liées à la théorie quantitative de la monnaie celles-ci sont balayés par la très faible vitesse de circulation de celle-ci. Pour la hausse du coût des importations venant des pays émergents lié à l'augmentation du coût du travail, il faut prendre compte la faible part de celui-ci dans le coût final du produit. Au final, il semblerait que les risques inflationnistes soient limités. [...]
[...] Mais certains éléments inquiètent les économistes. En effet cette inquiétude est motivée par la situation politique dans certains pays qui fait flamber les prix de l'énergie, la peur du contre coup des mesures prises pour relancer la croissance mais aussi la situation dans les pays émergents. Faut-il craindre aujourd'hui un retour de l'inflation dans l'économie mondiale ? Dans un premier temps nous verrons qu'il existe des signes inquiétants qui font craindre l'inflation, puis, dans un second temps qu'il faut relativiser ce risque Des signes inquiétants Après une chute du niveau des prix en 2008, l'inflation a repris en 2009. [...]
[...] En effet beaucoup d'argent a été injecté par les Etats, le FMI, la BCE et la FED pour relancer la croissance économique. Hors, en augmentant la masse monétaire, on ne créé pas de richesses et cela induit donc une baisse de la valeur de la monnaie et donc l'inflation. On peut ajouter à cela les faibles taux d'intérêts directeurs en Europe et aux États-Unis qui font fuir les capitaux dans les pays émergents pour obtenir des taux plus intéressants. Une peur de l'inflation attisée par une forte inflation dans les pays émergents (supérieur à en Indonésie, en Chine et au Japon). [...]
[...] Par exemple, l'alimentation représente en moyenne 47% du budget des ménages contre 16% en France. En ce qui concerne les craintes quant aux conséquences de l'augmentation la masse monétaire, qui a plus que doublé en 10 ans, celle-ci sont atténuées car la théorie selon laquelle l'augmentation de la masse monétaire conduit à l'inflation est démentie par le fait que la vitesse de circulation de la monnaie est très lente. Cette lenteur s'explique par les nouvelles règles imposées aux banquiers qui limitent la diffusion de la monnaie. [...]
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