Crise mondiale, récession, reprise, chômage, plan de relance économique, dette,... Depuis maintenant deux ans, la crise financière a bouleversé la situation économique mondiale. A coup de chiffres et de millions, économistes et politiciens s'attèlent à analyser et de réguler l'évolution de l'économie mondiale.
[...] Concrètement, au niveau de la courbe IS, puisque les investissements ont pour effet d'augmenter le niveau de production, une politique budgétaire expansionniste entraîne un déplacement de la courbe IS vers la droite. La production augmente, mais puisque le taux d'intérêt, lui, reste le même il y a naturellement augmentation de la consommation des ménages. Comme la politique budgétaire de la France est expansionniste, on devrait ainsi s'attendre certainement à une reprise de la croissance. Mais ce n'est pas sans compter sur quelques limites du modèle. [...]
[...] Cela traduit surtout une amélioration de la demande mondiale tandis que la demande intérieure stagne, et montre que c'est surtout l'amélioration de la conjoncture des pays étrangers qui stimule notre croissance pour l'instant. T5 : La demande intérieure : Investissements 4. Conclusion : Comme tous les pays du monde, la France est aujourd'hui fortement touchée par la crise et la conjoncture n'est pas au beau fixe. La confiance des ménages s'est fortement et rapidement dégradée en 2008-2009 et peine à revenir à son état d'avant crise. Les entreprises françaises, bien que plus optimistes, restent sceptiques quant à l'avenir et hésitent encore à investir. [...]
[...] Il y a donc un certain décalage entre la consommation des ménages et les investissements des entreprises. La confiance des chefs d'entreprises s'améliore donc, et on peut imaginer de nouveaux investissements, mais pour cela, il faut d'abord étudier le taux d'utilisation des capacités de production, qui nous donne quelques informations complémentaires. Source INSEE mars Le taux d'utilisation des capacités de production : En effet, le taux d'utilisation des capacités de production nous donne des renseignements sur la façon dont une hausse de la demande va être gérée. [...]
[...] L'action de l'Etat est alors inévitable. En décembre 2008, Nicolas Sarkozy propose son plan de relance par l'investissement, qui consiste en une politique budgétaire expansionniste. En 2010 et pour l'horizon 2011, le Président a décidé un Grand Emprunt National prévu à 35 milliard d'euros pour relancer l'économie. Pour comprendre quel peut être l'impact d'une telle mesure sur la croissance de la France, il est d'abord nécessaire d'étudier le modèle IS-LM, proposé par John Hicks en 1937, pour expliquer les politiques budgétaires. [...]
[...] L'effet de la crise se fait il toujours sentir ? Certes l'emploi s'ajuste en France avec retard aux variations de l'activité. Malgré la reprise économique, le redémarrage de l'emploi aura besoin de quelques trimestres pour se mettre au diapason. D'autre part, une deuxième explication semble pouvoir commenter cette hausse du début 2010 : La reprise observée fin 2009 a du mal à compenser un accroissement plus fort qu'attendu de la population active. Afin d'approfondir la compréhension du taux de chômage en France, il parait judicieux d'analyser un facteur intrinsèquement lié : l'emploi. [...]
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