« Laisser faire, laisser passer » s'écriait Vincent De Gournay. Les fondements du libre échange sont apparus dès le 18ème siècle avec David Hume (1711-1776) qui dénonçait les méfaits du mercantilisme notamment ceux du mercantilisme anglais qui avait pour principe d'exporter le plus possible aux prix les plus élevés et d'importer le moins possible aux prix les plus faibles. En effet pour le philosophe et économiste écossais, le commerce entre deux pays n'est pas un jeu à somme nulle dans lequel l'un gagnerait et l'autre perdrait comme le pensait les mercantilistes.
On va retrouver quelques années plus tard cette apologie du libre échange chez Adam Smith (1723-1790) dans Recherches sur la nature et les causes de la richesse des Nations (1776) à partir de sa théorie sur les avantages absolus mais aussi chez Ricardo dans Des principes de l'économie politique et de l'impôt qui vient affiner la théorie de Smith avec la théorie des avantages comparatifs : le libre échange n'est alors plus considéré comme un jeu à somme nulle mais comme un jeu à somme positive (...)
[...] Argentine qui a connu une crise sévère dans les années 90 a pu profiter de ce dispositif. Le commerce compensé offset en anglais) refait également son apparition. Ce type de commerce se retrouve notamment en Colombie où les exportateurs de voiture devait accepter un règlement en café et surtout dans les CAEM (pays du bloc communiste). Le commerce compensé peut donc prendre la forme de troc. Quel est le but?Il permet à un pays d'écouler sa production locale qu'il n'aurait pas pu écouler sur le marché s'il n'avait pas pu utiliser ce procédé. [...]
[...] ) avec les accords ADPIC( aspects des droits de propriété intellectuelle qui touche au commerce). d'approfondir dans le domaine des produits manufacturés avec le GNG (Group of Negociations on Services). Au final le bilan du GATT dans l'application de la philosophie du libre échange semble positif , Mais ce bilan est il si positif qu'il n'y paraît? Le GATT , face à la réalité et aux obsacles du commerce mondiale , face aux tentations protectionnistes de certains pays, ne doit il pas faire des concessions contraire aux fondements du libre échange? III. [...]
[...] En d'autres termes le commerce intra-régional est plus néfaste au commerce international (puisqu'il écarte les pays hors zone parfois plus compétitif que les pays dans la zone) qu'il n'est utile. Cette théorie remet totalement en cause le théorème du second best pour qui le régionalisme contribue à la réalisation d'un optimum du libre échange. Les faits semblent approuver la théorie de Viner puisque pour le cas de l'Union Européenne , près de 70% des échanges sont réalisés dans la zone. [...]
[...] N'existe t-il pas des concessions appliqué par le GATT contraire à la philosophie du libre-échange? Plan: Si nous verrons dans une première partie que les principes du GATT sont intrinsèques au libre échange , nous verrons dans une deuxième partie que le bilan du GATT le montre. Enfin , et pour nuancer ce qui a été dit précédemment , nous verrons dans une dernière partie que le GATT n'applique pas les théories du libre échange au pied et à la lettre. [...]
[...] C'est le cas du Japon avec sa politique de yen faible l'enyasu l'aide pas les subventions accordés par l'État obstacle au libre échange. Dans l'approche théorique donc , on retrouve bien les principes chères à Hume ou à Smith. Mais est ce vraiment le cas dans la pratique? II. Les résultats du GATT en sont la preuve Les différentes NCM ont permis de concrétiser , de mettre en pratique les principes du GATT. Leurs résultats sont la preuve que la philosophie du libre échange se retrouve dans ce dernier. [...]
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