Les interprétations théoriques du commerce intrabranche

Thèmes abordés

commerce, international, intrabranche, smith, ricardo

Résumé du document

Dire aujourd'hui que l'Allemagne vient d'importer d'Italie toute une gamme de voitures alors qu'en même temps elle vient de vendre ses propres voitures à l'Italie est l'une des informations très banales que nous rencontrons fréquemment dans les médias, les revues, et autres supports de communication… Il s'agit là d'un échange croisé de produits appartenant au secteur automobile.

L'importance de ce commerce intrabranche qui a lieu essentiellement entre pays industrialisés a complètement remis en cause la pertinence des modèles traditionnels des échanges internationaux.
Rappelons que le commerce intrabranche c'est les échanges croisés de produits d'une même branche entre deux pays et qu'une branche regroupe l'ensemble des entreprises ou des établissements d'entreprise fabriquant le même produit.

Ce type d'échanges est donc difficilement explicable dans le cadre des théories classiques du libre échange de l'avantage comparatif.
Il serait donc intéressant de connaître la réalité de ce commerce intrabranche et de savoir quelles théories sont avancées pour l'expliquer ?

Extraits

[...] Dans le cas d'une différenciation des produits parfaite, où le pays exporte autant qu'il importe, l'indice est égal à 100.autrement dit plus ce ratio tend vers 100 plus le pourcentage d'échanges intrabranche par rapport au commerce total est important. La France exporte et importe les mêmes biens simultanément car la plus grosse partie du commerce extérieur français se fait avec les pays de l'Union Européenne, lesquels ont un niveau de développement comparable à celui de la France. Ce qui favorise, la différenciation des produits et les échanges croisés. Les échanges intrabranche de la France représentent 65% de son commerce total. Différentes formes de commerce. [...]

[...] Le troisième cas concerne les produits technologiques et ou décomposable ou là il s'agit d'innovations. Conclusion Nous avons donc vu que les échanges intrabranches a renouvelé les approches théoriques des échanges internationaux. En conclusion, il apparaît que seule la prise en compte de ces nombreux courants peut fournir des éléments pertinents de réflexion sur les déterminants du commerce international et sur l'évolution des avantages comparatifs qui reste profondément influencée par les nouvelles technologies, la qualification des hommes et les situations de concurrence imparfaite. [...]

[...] Pour le premier le commerce intrabranches est le résultat d'échanges de biens identiques. En économie fermée il y a un seul monopoleur,en économie ouverte celui-ci tentera de prendre des part de marché du pays partenaire et de méme pour le monopoleur de ce pays partenaire il yora un équilibre lorsque chacune des firmen aura la moitié du marché de l'autre. Les produits importé et exporté sont appeler verticaux quand ils se situé a des stades différents du processus de production (exemple : les différentes pièces d'une voiture). [...]

[...] Les explications éclectiques. Grubel et Lloyd ont empreinté une approcheeéclectiquee car des explications multiples de l'intrabranche sont considérées. Le premier cas est celui d'échanges de produits fonctionnellement homogènes ou ces biens peuvent être différenciés par trois éléments : leur localisation (cout de transport),le temps pendant lequel les biens sont économiquement utiles, et leur emballage (emballages différents pour un même produit. Les deux premiers peuvent être expliqués par la différence de dotation de facteurs entre pays (heckscher-ohlin) la troisième par la concurrence monopolistique. [...]

[...] Ces différences peuvent être de trois ordres : Différences en termes de localisation : les consommateurs peuvent accepter de payer plus cher un bien ou un service disponible à proximité. D'une part, parce que les déplacements ont un coût, mais aussi parce que le commerce ou les services de proximité sont porteurs de lien social. Différences en termes de caractéristiques objectives : les consommateurs peuvent être sensibles à l'apparence d'un produit (c'est particulièrement vrai pour les vêtements, les chaussures mais aussi à sa présentation (l'emballage fait vendre parfois autant que le produit), ou encore à des caractéristiques telles que la présence ou l'absence d'OGM, le respect de normes environnementales ou sociales. [...]