Les relations commerciales et financières entre des pays émettant des monnaies différentes, redent nécessaires des opérations de conversion entre ces monnaies. Ainsi, les offres et les demandes pour chacune des devises convertibles sont la conséquence naturelle des échanges économiques et financiers entre les nations. Elles -les offres et les demandes de chaque devise- se confrontent sur le marché des changes, qui est constitué par un réseau mondial de télécommunications entre les banques et les intermédiaires spécialisés ; comme on l'a déjà vu dans l'exposé précédent. De cette confrontation permanente ressort le prix auquel, à un moment donné, une monnaie s'échange contre une autre : c'est le taux de change. La variabilité des taux de change introduit pour chaque agent économique une incertitude quant à la valeur de ses créances et/ou de ses dettes libellées en monnaies étrangères, et accroît les risques associés à l'échange international. Un risque ; contre lequel, tout opérateur sur le plan international (commercial et financier) doit faire face, en recourant aux techniques de couverture du risque de change.
[...] On dit qu'un opérateur encourt un risque de change lorsqu'il détient un montant d'une devise étrangère différent de celui qu'il doit à un autre opérateur. Dans ce cas, on dit que sa position de change est ‘‘ouverte''. Plus de détails sur ce que c'est une position de change et son interprétation, seront ainsi abordé dans le chapitre qui suit. Chapitre II : les déterminants du risque de change C'est la manifestation la plus visible depuis la mise en place d'un système de change flottant. [...]
[...] Chapitre III: les instruments de couverture du risque de change interne 1. Le choix de la monnaie nationale comme moyen de facturation En choisissant sa monnaie nationale plutôt qu'une devise pour conclure une transaction internationale, l'opérateur se verra à l'écart du risque de change qui n'est, en effet, que reporté sur la contrepartie. C'est une technique qui n'est appropriée que pour les entreprises leaders dans leurs domaines, chose qui leur permet de se placer en position de force lors des négociations ; et d'imposer leurs monnaies comme moyen de facturation Il faut signaler là, que dans certain cas, le choix de monnaie est imposé par la législation des changes en vigueur dans le pays en question, par le fait que la devise en question n'est pas convertible ou encore par habitude Le termaillage (leads and lags) Le termaillage est une technique qui se base sur l'anticipation d'une probable hausse d'une forte monnaie ou d'une probable baisse d'une faible monnaie. [...]
[...] Le marché des contrats à terme de devises: En intervenant sur les marchés des contrats à terme pour se protéger contre le risque de change, l'exportateur détenant une créance en devise et l'importateur ayant une dette en devise ne s'adressent plus à un banquier comme ils le feraient sur le marché interbancaire. Ils prennent directement contact avec un courtier du marché monétaire international pour vendre et acheter un ou plusieurs contrats de devises. i. Le principe de couverture contre le risque de change sur le marché des contrats à terme Le principe est fondamentalement identique à celui qui fut exposé pour la couverture sur le marché interbancaire à terme. [...]
[...] Le prix de l'option (prime) dépend de différents paramètres : Pour une option de change, on prend en compte le cours de change à terme du couple de devises sur la date convenue. On prend également en compte le prix d'exercice souhaité (appelé strike Ce dernier peut être fixé librement entre les 2 contreparties. - Lorsque le prix d'exercice correspond au cours à terme, on dit que le prix est à la monnaie ; at the money - Lorsque le prix d'exercice est plus avantageux que le cours à terme pour l'acheteur de l'option, on dit qu'il est in the money - inversement, lorsque le prix d'exercice est moins avantageux que le cours à terme pour l'acheteur de l'option, on dit qu'il est out of the money La différence entre le prix d'exercice et le prix de l'option détermine la valeur intrinsèque. [...]
[...] De sa part l'importateur, cherchera à retarder le paiement, pour bénéficier d'une probable dépréciation ; par contre, l'exportateur cherchera à devancer le paiement pour se prémunir contre cette dépréciation qui lui est défavorable. Ces deux situations peuvent être représentées comme suit : 3. Le netting (la compensation) Le netting est une technique qui consiste à profiter des entrées dans une devise pour effectuer les règlements dans cette même devise. C'est une technique qui se base sur un principe de compensation. Pour cela elle impose à l'opérateur De limiter le nombre de devises qu'il utilise lors de ses transactions pour pouvoir mettre en œuvre cette compensation. III. [...]
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