innovation, favorable, croissance
L'expression « Trente Glorieuses » désigne la période de forte croissance économique qu'ont connu entre 1945 et 1973 une grande majorité des pays développés, principalement les membres de l'OCDE.
En effet durant cette période, la production a été multipliée par 4,5, et différents pays ont connu une croissance économique exceptionnelle
Par exemple , on peut citer le taux de croissance annuel moyen de l' Italie qui est de 5,64%, de 6,0% en RFA et de 9,29% au Japon, de la France (5,05%) sont légèrement inférieurs tandis que ceux des États-Unis (3,93%) et du Royaume-Uni (2,93%) croissance annuelle moyenne record de 5,9%.
Il est intéressant, à travers cette étude, de voir combien la croissance semble être un phénomène récent, et surtout de constater que son apparition est proche des premières révolutions industrielles, qui, rappelons le, sont conditionnées elles-mêmes par des innovations ;
Pour commencer, définissons les deux termes que nous allons aborder tout au long de l'exposé :
La croissance économique, selon F Perroux : « C'est l'augmentation soutenue sur une longue période d'un indicateur représentatif de la production de richesse d'un pays : le PIB ;
L'innovation n'est (attention) pas une invention, mais c'est plutôt l'insertion réussie de cette invention dans le système économique. L'invention devient innovation si elle est rentable.
Il faut qu'il y ait un marché, un besoin, une utilité.
On distingue cinq types d'innovation qu'on peut regrouper en deux catégories :
• L'innovation de produit : création de nouveaux produits ou amélioration des performances de produits existants
• les innovations de procédés : mis en œuvre de nouveau processus de fabrication, ou de nouvelles formes d'organisation du travail.
[...] Or d'après Schumpeter, pour qu'un entrepreneur accepte d'investir massivement, Il doit être « rassuré » en pouvant compter sur un certain flux de recettes lui permettant de rentabiliser sa « mise de fond » initiale De nous jours, la concurrence accrue (de par l'interconnexion des économies et la mondialisation des échanges) rend la recherche particulièrement couteuse (et par conséquent risquée): plus d'argent nécessaire pour être les premiers à disposer d'une innovation et placer l'entrepreneur et l'entreprise dans un contexte de quasi monopole en étant les premiers à offrir cette innovation sur les marchés. Or d'après Schumpeter, l'innovation ne peut-être moteur de croissance que dans les cas de concurrence monopolistique et d'oligopoles. On voit cependant qu'il est de plus en plus dur pour un entrepreneur de demeurer en état de monopole sur un marché et donc de réaliser de super profits.Les capitaux dégagés sont donc moins importants. La théorie des cycles longs : De plus, en posant que ces cycles sont périodiques, on estime qu'ils devraient être réguliers et prévisibles. [...]
[...] Certains économistes mettent également en avant que la thèse de la destruction créatrice n'est plus applicable aux modèles économiques contemporains. Si elle a pu se vérifier jusque dans les années 70 ce n'est plus le cas depuis 35 ans. Plusieurs d'entre eux font le rapprochement entre la théorie de destruction créatrice et celle du déversement (Alfred SAUVY) Ils estiment qu'il peut y avoir plusieurs raisons pour lesquelles le déversement n'a plus lieu: tout d'abord, de nos jours, il est nécessaire (pour assimiler les principes liés à une innovation) d'avoir recours une bien plus longue formation qu'auparavant, ce qui peut enrailler le déversement. [...]
[...] On peut donc selon certains économistes annoncer la Fin du « paradoxe de Solow » Quoi qu'il en soit, il en reste que la Production Globale des Facteurs (mesure de la productivité) n'a cessé de baisser depuis 35 ans. Il semble que le paradoxe de SOLOW et surtout les chiffres sur lesquels il se fonde contrarient quelques peu la théorie de SCHUMPETER: cette innovation qu'est l'informatique ne semble pas être l'innovation radicale qui lance un pays dans une phase d'expansion ou, tout du moins, elle n'en produit pas les effets. [...]
[...] Les pays encore sous-développés, ou même en développement, ne sont pas financièrement capables de financer un quelconque effort dans la recherche. L'immense majorité des chercheurs se trouve dans les pays développés, et on constate donc que la plupart des brevets et licences sont déposés par des firmes des pays riches On constate donc un lien étroit entre dépenses RD/innovations et croisssance économiques. Plus un pays investit dans la dird, plus il a une forte croissance économique. Les théories, tout comme les constatations faites dans différents pays, montrent que l'innovation est une des moteurs de la croissance dans les pays développés. [...]
[...] L'ordinateur est partout mais, dans les chiffres, il n'est pas une innovation comparable à celles qui entament un nouveau cycle de Kondratiev, conformément à la théorie de SCHUMPETER. En effet, l'informatisation semble alors ne pas avoir d'effet sensible sur la Productivité du Travail (Solow s'appui sur le fait que la Productivité du Travail est plus faible dans les années 80 que dans les années 60 et 70). Comment peut-on expliquer ce paradoxe alors que l'informatisation semble pourtant être une innovation majeure ? Différentes hypothèses s'offrent à nous. [...]
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