Les industries de la mer sont des entreprises de transformation des matières premières et d'exploitation des sources d'énergie. Dès lors, le sujet n'est pas les entreprises de la mer mais bien les industries de la mer. Nous avons donc exclu du sujet le tourisme de la mer, les seaquarium par exemple qui certes sont une exploitation de la mer, mais constituent un pan du secteur tertiaire. Mais pour donner un panorama, le sujet est large, des salins de Midi aux conserveries de poissons et à tout le réseau de l'agroalimentaire, des grands chantiers de Dunkerque aux grandes compagnies, comme Maersk au Danemark largement dominante dans les transports maritimes, les activités industrielles sont diverses.
La mer est créatrice de richesses. Elle peut alors être une interface avec le cas du pétrole, mais directement énergétique : la question de l'énergie marémotrice, à l'état de projet encore en France, mais par le potentiel qu'elle suppose et les investissements dans d'autres pays (la Finlande notamment et ses hydroliennes) constitue une nouvelle industrie de la mer, l'industrie de la mer de demain, sources d'innovation et de progrès technologiques.
Tout notre exposé va souligner l'évolution historique et technologique des industries de la mer : à titre d'exemple, le basculement de la pêche artisanale à la pêche industrielle souligne cette direction de l'industrialisation de la mer. Dans la révolution portuaire, il est question de synergies, d'économies d'échelle, de rendement pour gagner en compétitivité dans les secteurs de l'agroalimentaire ou des chantiers navals par exemple.
Vers cette marche forcée, l'idée même de globalisation nous mènera à interroger les répercussions des industries de la mer, des externalités négatives sur le paysage marin. Dans cette optique, quels sont les nouveaux défis impliqués par la marche forcée vers l'industrialisation ?
[...] Reconversion de marais salants et utilisation de bassins maritimes spécifiques. Des espaces fermés comme le bassin d'Arcachon mais des espaces semi-ouverts dans l'Atlantique. L'exemple de l'industrie huitrière est d'autant plus intéressant qu'il met aussi en exergue la question des industries de luxe. Quoi qu'il en soit, l'industrie huitrière, l'huitre plate sur tout le pourtour atlantique et méditerranéen en suspension sous tables (en Méditerranée), en eau profonde, au sol ou en surélevé avec divers usages de la mer. L'aquaculture apporte une évolution dans tout le secteur agroalimentaire : Avec une production de 54,7 millions de tonnes pour une valeur estimée à 64 milliards de dollars en 2003, le tonnage aquacole représente plus de de la production mondiale contre 10% en 1980. [...]
[...] Ils cherchent à renforcer les contrôles sur les navires et sur les sociétés de classification, à éliminer les pétroliers à simple coque, à mettre en place un système communautaire de suivi, de contrôle et d'information sur le trafic maritime, à créer un fonds d'indemnisation pour les dommages dus à la pollution par les hydrocarbures dans les eaux européennes. En 2004, la France met en place Trafic 2000, système de surveillance maritime, qui s'inscrit dans le système européen Safeseanet, destiné à échanger les informations sur le trafic maritime et à prévenir les accidents. L'épuisement des ressources. [...]
[...] Par ailleurs l'espace nécessaire pour ces installations et l'impact sur l'environnement sont réduits. Les potentiels des courants marins sont très importants, EDF estime que 3 GW (soit environ 3 réacteurs nucléaires) peuvent être installés à proximité des côtes françaises. Enfin les courants marins constituent une ressource énergétique intéressante car la densité de l'eau est importante ( 1.000 fois supérieure à celle de l'air). Les externalités négatives La pollution des océans. Avec la fin des Trente Glorieuses et le développement dans les années soixante-dix des mouvements de défense de l'environnement, l'opinion a été sensibilisée danger des industries maritimes sur l'écosystème, notamment le transport d'hydrocarbure peut avoir des effets désastreux pour le littoral, le plus souvent sous la forme des fameuses marées noires Tout a commencé en 1977, quand pas moins de trente pétroliers se sont échoués au cours de l'hiver au large des côtes américaines. [...]
[...] Le mouvement de concentration et de modernisation a introduit la mécanisation et de ce fait, abaissé les coûts. Mais la France garde une profonde originalité : le plus vaste salin Européen est exploité en Camargue, à Salins-de-Giraud, fondé par la société Péchiney. Son but consiste à vendre à l'industrie chimique du sud-est un million de tonnes d'un sel de bonne qualité, qui alimentera les verreries de la région Alès. La crise du sel atlantique, loin d'être un fait récent qui serait apparu après les années 50, trouve son origine dans la création d'un marché européen dominé dès la fin du 18e siècle par la jeune industrie du sel britannique, puis allemande, qui capta les débouchés septentrionaux des sels méridionaux, français d'abord, puis portugais après l'arrivée du Portugal dans l'Union Européenne. [...]
[...] C'est justement ce basculement vers l'aquaculture intensive qui en fait une industrie en tant que telle. Elle n'est non pas cueillette mais activité d'élevage, de transformation et de production. Bibliographie indicative Pêche et aquaculture [Texte imprimé] : pour une exploitation durable des ressources vivantes de la mer et du littoral : ouvrage en l'honneur de Jean- Pierre Corlay Presses universitaires de Rennes / impr Rapport sur les actions menées en faveur de la politique maritime et littorale de la France. Annexe L'outre-mer [Texte imprimé] France. [...]
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