L'Inde est souvent décrite comme terre d'accueil des entreprises de haute technologie. Mais pourquoi l'Inde ? Ce pays attire les investissements mondiaux, car sa politique économique est attractive : une main-d'œuvre de qualité, des salaires horaires relativement bas, un cadre économique stable et ouvert à l'étranger, des infrastructures fonctionnelles, etc.
Les entreprises qui cherchent fortune en délocalisant en Inde sont issues des principaux secteurs d'activités high-tech TIC, NTIC et SSII qui s'illustrent dans cinq grands domaines (l'aérospatiale, la biotechnologie, la technologie de l'information, la nanotechnologie, la robotique). Des multinationales comme IBM, Microsoft ou Dell ou encore quelques sociétés françaises (Atos Origin) investissent des sommes colossales.
Cependant, l'idée que l'Inde soit une terre d'accueil idéale pour les entreprises de haute technologie est remise en doute par des spécialistes qui soulignent différentes failles à la croissance réjouissante du pays. Certaines entreprises pratiquent le backshoring, principalement les entreprises étrangères qui décident de faire marche arrière en quittant l'Inde pour rentrer dans leur pays d'origine ou pour s'établir dans un tiers pays. L'effet du backshoring augmente, car l'Inde rencontre depuis peu des difficultés : des problèmes de gestion, une augmentation des salaires et une pénurie d'ingénieurs. De plus, on constate dernièrement la délocalisation d'entreprises indiennes qui cherchent à se rapprocher de leurs clients (nearshoring) ou qui désirent réaliser de meilleurs profits (offshoring).
[...] Sommaire Introduction L'Inde, une terre d'accueil pour les firmes de hautes technologies Les raisons de la délocalisation en Inde La délocalisation Pourquoi l'Inde ? Bangalore, temple de l'informatique et de la haute technologie Quels sont les principaux secteurs d'activité high-tech qui investissent en Inde ? Les secteurs d'activité high-tech L'Inde, destination privilégiée des délocalisations high-tech L'Inde, une puissance qui s'est construite trop vite? L'Inde en proie au "Backshoring" Des problèmes de gestion Une augmentation des salaires Une pénurie d'ingénieurs Une croissance rapide et dissimulatrice? [...]
[...] La SSII CSC emploie 5400 personnes et va en embaucher 2000 dans les deux années à venir. De même pour la société EDS qui compte 5500 salariés sur le sous-continent. Une SSII britannique, Logica CMG, compte désormais plus de 2500 salariés en Inde. Mais, aujourd'hui, les SSII indiennes sont de plus en plus puissantes et font de l'ombre aux grandes firmes multinationales. Par exemple Wipro, le géant indien des services informatiques, qui emploie 40000 personnes, dont 25000 personnes en recherche et développement. [...]
[...] Ce dernier point qui sera traité donne à réfléchir sur l'aspect négatif de la problématique, à savoir si l'Inde peut réellement être qualifiée de puissance mondiale dans le domaine des hautes technologies. Une croissance rapide et dissimulatrice ? L'Inde, une facette contrastée. L'Inde est la 3e économie d'Asie et a connu une croissance de PIB de en 2007, et malgré cela, le pays reste parmi les cinquante plus pauvres de la planète[32] ! selon la Banque Mondiale. Le pays compte une densité de population avoisinant les 1,1 milliards dont la population rurale représente plus de 70%. [...]
[...] L'Inde, superpuissance des hautes technologies, réalité ou mythe ? Résume L'Inde est souvent décrite comme terre d'accueil des entreprises de haute technologie. Mais pourquoi l'Inde ? Ce pays attire les investissements mondiaux, car sa politique économique est attractive : une main-d'œuvre de qualité, des salaires horaires relativement bas, un cadre économique stable et ouvert à l'étranger, des infrastructures fonctionnelles, etc. Les entreprises qui cherchent fortune en délocalisant en Inde sont issues des principaux secteurs d'activités high-tech TIC, NTIC et SSII qui s'illustrent dans cinq grands domaines (l'aérospatiale, la biotechnologie, la technologie de l'information, la nanotechnologie, la robotique). [...]
[...] Bibliographie Ouvrages consultés à la bibliothèque de l'IUT de Mulhouse et grâce au site scd.uha.fr (Factiva) : Alix C. (2004), L'Inde délocalise aux Etats-Unis Libération mars 2004. Arnal S. (2007), Les infrastructures, talon d'Achille de l'Inde l'Hebdo septembre 2007. Auray J. (2003), L'Inde, paradis des délocalisations high-tech Alternatives économiques, nº220, décembre 2003. Bouissou J. (2007), En 2010, Capgemini aura deux fois plus d'ingénieurs en Inde qu'en France Le Monde mars 2007. [...]
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