Les impacts économiques du séisme du 11 mars 2011 au Japon

Résumé du document

Le 11 mars 2011, un grave séisme de magnitude 9,0, suivi d'un tsunami, frappe l'est du Japon autour de Sendai, provoquant la mort de plusieurs milliers de personnes etde très graves dégâts dans toute la partie nord-est de Honshū . Celui-ci a été enregistré comme le quatrième tremblement de terre le plus violent jamais enregistré dans le monde. Le monde entier se mobilise afin de venir en aide à ce pays meurtri. Le pays a été très touché au niveau des infrastructures et des télécommunications, les dégâts économiques au niveau des entreprises du pays sont très importants. Les assureurs japonais ont dû fournir des sommes d'argent considérables. L'économie mondiale a ainsi été touchée, au niveau du cours des produits fournis par le Japon tels que les automobiles mais aussi au niveau du cours du pétrole ou encore de l'approvisionnement des grandes firmes. De plus, cet événement a provoqué l'accident nucléaire de Fukushima qui a remis en cause le nucléaire et a développé la recherche d'alternatives moins risquées.

Extraits

[...] Ces biens comprenaient du blé, du charbon, du bois, des minéraux utilisés dans les procédés de fabrication. Ainsi le Japon qui va se concentrer vers sa reconstruction va délaisser ces produits car la production quotidienne va largement réduire. Tous les individus associés au exportateurs canadiens comme les banques et les sociétés de logiciel et de te télécommunication. On peut quand même affirmer que le pays canadien pourra fournir des biens et services pour aider la reconstruction du Japon. La balance commerciale s'équilibrera donc avec les nombres d'importations supplémentaires. [...]

[...] Cela pourrait permettre d'accroitre la concurrence Japonaise. L'évolution peu cependant être difficilement à cerner car les dégâts sont difficiles à cerner et le fait de parler d'effets positifs reste une parenthèse. Quoi qu'il en soit, la catastrophe ne devrait pas impacter durablement sur les marchés mondiaux car les troubles s'effectueront sur le court terme. Le tremblement de terre ne devrait pas non plus inverser les grandes tendances mondiales. Le pays s'est légérement essouflé au niveau de la croissance actuelle. Par ailleurs, si un événement semblable devait arriver en Chine, cela poserait beaucoup plus de problèmes, au vue de la croissance fulgurante de ce pays. [...]

[...] La pèche est donc un élément important de l'économie Japonaise. Après que le tsunami ait balayé de nombreuses installations portuaires, bateaux et routes à proximité de la face de maritime. La centrale a rejeté ces eaux irradiées directement en mer et la radioactivité montait en flèche dans ces endroits. L'eau de mer à proximité de la centrale présentait donc un taux d'iode 131 égal à plus de 125 fois la norme officielle et un niveau de césium 134 représentant près de 25 fois le seuil autorisé ce qui à ainsi affecté la pèche dans cette zone géographique. [...]

[...] Les économistes se veulent rassurant car le Japon ne représentent que des exportations de la zone euro. Le séisme Japonais vient ajouter de l'incertitude liée aux menaces qui pèsent sur une éventuelle crise de la zone euro ainsi qu'à un éventuel ralentissement économique aux États-Unis et en Chine ou encore une envolée du prix du pétrole dans les pays arabes. En effet une hausse rapide des prix du pétrole au japon était à prévoir, car le pays est le 3ème consommateur mondial Selon l'Etat Canadien, le pays devrait voir ses activités commerciales avec le japon diminuer. [...]

[...] Mais tous les pays ont pris conscience de l'importance de la sécurité de leurs centrales, les mesures prises n'ont pas étaient les mêmes. Pour la France par exemple (deuxième producteur de nucléaire au monde) le président Nicolas Sarkozy à déclaré de ne pas avoir l'intention de s'engager dans un programme pour sortir du nucléaire. Mais il a plutôt décidé de jouer sur l'image sécuritaire du nucléaire Français pour mieux exporter les centrales nucléaires françaises à l'étranger ainsi que sur l'image innovante des réacteurs de dernière génération comme avec le projet ITER dans la centrale de Cadarache. [...]