Aujourd'hui, plusieurs questions se posent :
• On a un problème dans le commerce international en raison de la situation de crise : on est depuis le deuxième semestre 2008 dans une situation originale car depuis cette date le commerce international diminue fortement, d'environ 30% depuis 2008, et pour 2009 on prévoit une baisse supplémentaire de 10%. Il faut se préoccuper de cette baisse du commerce international car il pourrait aider à relancer la croissance mondiale.
• Un phénomène émerge, celui de l'effet du commerce international sur les économies. Cet effet peut être différencié sur les différentes catégories de revenu, les salariés les moins qualifiés vont subir une baisse de leur revenu dans les pays du Nord. Jusqu'ici cet effet sur les revenus ne posait pas trop de problèmes car les pays du nord pouvaient modifier leur spécialisation nationale. KRUGMAN à partir de 2007, en raisonnant sur le cas des USA avec leur échange avec la Chine et l'Inde, considère que l'on peut avoir un effet qui risque d'être général et un appauvrissement de secteur dans les pays du Nord. Cela va être à l'origine dans beaucoup d'analyse de la remise en cause du libre-échange en considérant qu'il n'est pas toujours aussi bon.
• Pour les pays du sud, il y a une perspective dans laquelle on a une remise en cause du lien entre l'ouverture au commerce international et la croissance des économies. Il y a une forme de scepticisme de la libéralisation du commerce international pour les pays du sud.
Nous sommes actuellement dans une situation institutionnelle guidée par le cycle de Doha (depuis 2002), qui est un cycle de négociation lancé par l'OMC. Mais ce cycle est enlisé car il aurait dû se terminer vers 2005. C'est au pays de décider de la fin de ce cycle. Il y a une possibilité car il y a deux modèles et le choix entre ces deux modèles n'est pas tranché :
- Encore plus de libéralisation des échanges internationaux
- Pour des raisons différentes, le rôle du commerce international va diminuer. On va continuer sur la tendance de baisse, on ne va pas plus libéraliser le commerce international. On va avoir des retours sur les espaces nationaux et donc on pourrait avoir cette situation qui serait une véritable contraction du commerce international, c'est une possibilité.
Dans un cas comme dans l'autre, ce sont de véritables politiques économiques qui devraient en surgir.
[...] Ces pays se considèrent comme les perdants de la libéralisation. La conférence ministérielle de DOHA en novembre 2001 prendra la décision de lancer un nouveau cycle de négociation. Cette décision s'explique par des considérations économiques et dans un contexte international perturbé par les attentats du 11 septembre. En raison de l'opposition entre les pays du Nord et des pays du Sud, le cycle de DOHA a une orientation particulière puisqu'une dénomination est retenue : programme de Doha pour le développement. [...]
[...] Pour SALLY, on n'a que 25 pays en développement qui ont une véritable capacité d'analyse et de proposition. La centaine d'autres pays auraient droit à la libéralisation des grands états. On a donc une OMC à deux vitesses avec les grands pays qui discutent de choses sérieuses et d'autres nations qui peuvent accéder librement au marché en bénéficiant des négociations des grands pays. Concrètement on renonce à avoir une organisation mondiale(met l'accent sur la difficulté de négocier à 152 Pour STIGLITZ, il met en évidence les couts d'adhésions à l'OMC pour les pays en développement. [...]
[...] Tous ces accords vont contribuer à modifier la nature de la gouvernance de la mondialisation commerciale à partir de 1995 quand l'OMC rentre véritablement en scène. B La nature de l'OMC Aujourd'hui, l'OMC c'est 153 membres (152 nations avec l'Union européenne). Le dernier pays entré à l'OMC est l'Ukraine en 2008, mais d'autres négociations sont en cours. Son siège est à Genève. Les pays participent financièrement en fonction de leur part dans le commerce international. Le directeur général de l'OMC n'a qu'un pouvoir de persuasion. [...]
[...] Les autres pays perçoivent cela comme un affront. Dossier du coton : dans ce dossier, on a une forme d'affrontement Nord/Sud avec les USA qui sont contre 4 pays africains (Bénin, Burkina, Tchad et le Mali). Le coton représente pour ces pays africains 30% des exportations et pour l'essentielle le coton est exploité dans de petites exploitations familiales. On considère environ 10 millions d'exploitants. En face on a les USA avec exploitations et des producteurs qui sont très fortement subventionnés, car ils ont un cout de production très élevé. [...]
[...] Une cinquantaine de nations sont extérieures à ces différends. Soit ce sont des pays qui ont été victime d'aucune mesure soit ce sont des pays qui ne prennent aucune mesure à l'encontre des autres nations. Ce mécanisme implique les pays les plus développés ou les pays émergents. Théoriquement, il devrait y avoir un lien entre l'implication dans les différends et la part des pays dans le commerce mondial : nombre de plaintes = . On s'aperçoit que l'on a une forte concentration des différends avec les USA et l'UE. [...]
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