Sciences économiques, Gouvernance économique mondiale, SMI Système Monétaire Internationale, sommet du G6, FTN firmes transnationales, Etats-unis, développement économique mondial
Au sortir de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis et ses alliées établissent un premier système de règles et d'institutions économiques internationales. Parmi ces règles, on peut citer la conférence de Bretton Woods de 1944 visant à réguler le SMI (Système Monétaire Internationale) sous égide des États-Unis. Le but de ces accords est de financer la reconstruction des pays touchés par la guerre et de favoriser le développement économique mondial. De plus, la signature du GATT (accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) en 1947 a pour but de développer le libre échange à l'échelle mondiale.
[...] Ainsi, nous allons nous demander quelles sont les évolutions de la gouvernance économique mondiale mise en place dans les années 1970 et ses limites. Pour y répondre, nous verrons dans un premier temps la nouvelle gouvernance née dans un contexte de guerre (1970-1980) pour ensuite voir la place de cette gouvernance économique mondiale face aux nouveaux enjeux depuis les années 1990. I. La nouvelle gouvernance née dans un contexte de guerre (1970-1980) En effet, la nouvelle gouvernance économique est créée dans un contexte de crises financières et économiques. [...]
[...] Dans ce contexte de guerre froide, elles permettent d'influencer les pays du « Tiers-Monde ». De ce fait, on peut définir la gouvernance économique mondiale comme étant un ensemble de mécanismes et règles internationales permettant de mieux réguler et encadrer l'économie mondiale et la mondialisation par des acteurs qui ne se limitent pas aux États. Cette gouvernance favorise la croissance économique globale et le développement durable ainsi que la coopération. Le sommet du G6 est quant à lui le premier groupe informel de discussion réunissant les six plus grandes puissances économiques de la planète. [...]
[...] Ainsi, les instances internationales et les politiques libérales suscitent de nombreuses critiques. Le FMI est vivement critiqué, car il se montre intransigeant sur le remboursement des dettes des PED, ce qui favorise leur appauvrissement. Par ailleurs, le G7 est qualifié de « club des riches » malgré leur appauvrissement du fait de l'augmentation du chômage dans ces pays. De plus, le commerce se rétracte avec le phénomène de protectionnisme ; le GATT est alors impuissant ce qui paralyse le commerce mondial. Par conséquent, cette nouvelle gouvernance favorise certains pays au détriment d'autres, cependant des modifications vont s'opérer afin de faire face a de nouveaux enjeux. [...]
[...] Margaret Tatcher et Ronald Reagan sont les piliers de cette nouvelle politique ; on assiste donc au recul de l'État providence. De ce fait, on observe une progression impressionnante des pays grâce à la compétitivité des entreprises et aux privatisations : l'État se désengage. Cependant, les pays du Tiers-Monde font face à des difficultés. En effet, dans les années 1960, les PED sortent de la décolonisation et dépendent des PID à cause des prêts réalisés auprès du FMI pour se développer qu'ils n'arrivent pas à rembourser. [...]
[...] Tout d'abord, on assiste à des crises mondiales et au démantèlement du système de Bretton Woods. En 1971, le président des États-Unis Nixon suspend la convertibilité du dollar en or, car le pays est fragilisé financièrement parlant après la guerre du Vietnam, ce qui signe la fin du système de Bretton Woods. Par conséquent, on assiste à la fragilité de toutes les monnaies mondiales et à la fluctuation des monnaies. Ainsi, en 1976, les Accords de la Jamaïque sont signés : ils décident une variation permanente des monnaies, c'est une décision intermédiaire pour réguler les monnaies. [...]
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