Gestion du risque bancaire, rôle et impact de Bâle II, régulation, subprimes, marchés financiers, crédit crunch, refinancement des banques
La crise dite des « subprimes » de l'Eté 2007, ces fameux crédits hypothécaires américains accordés à des ménages modestes, ou encore la récente Affaire Kerviel (du nom du trader de la Société Générale qui en déjouant les systèmes de contrôle interne et en prenant des positions hors délégation a fait perdre près de 5 milliards d'euros à son établissement) a rappelé aux banques l'importance du mécanisme de régulation et de contrôle de leur activité.
En effet, la banque doit se protéger contre les dérives des marchés financiers en respectant le cadre réglementaire prévu : c'est tout l'enjeu de la réforme Bâle II qui outre le risque de contrepartie intègre de nouveaux risques notamment opérationnels et de marchés. Cette crise qui a commencé le 18 juillet 2007 a provoqué un manque de confiance généralisée sur les marchés financiers et un assèchement de liquidités qui fait craindre un phénomène de « crédit crunch » (contraction du crédit).
[...] Le risque de marché correspond au risque de pertes éventuelles qui peut résulter d'une fluctuation défavorable des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut venir de la variation de différents produits : du cours des actions, des taux d'intérêt, des taux de change, des cours de matières premières. Le risque de change La position nette dans chaque devise est convertie dans la devise de référence. Le risque sur matières premières Le capital doit être de de la position nette dans chaque produit. [...]
[...] On entend par risque opérationnel tout risque de perte consécutive à une défaillance : des procédures internes, des hommes dans l'exercice de leur fonction, des systèmes d'informations ou à d'autres événements extérieurs. [Incendie, contournement des procédures de contrôles]. Ainsi, la perte de Trading de Jérôme Kerviel est un risque opérationnel pour la Société Générale. Le contrôle de surveillance prudentielle : Pilier 2 Ce second pilier contrôle l'adéquation des fonds propres quant à la composition de l'actif et à la prise de risques. De plus, il prend en compte la gestion des autres risques bancaires. Les banques devront calculer leur besoin en fonds propres au titre des fonds propres économiques. [...]
[...] Ce pilier explique les règles que les banques devront respecter en matière de transparence quant aux renseignements publiés à destination du public. De telle sorte que tous les acteurs bénéficient d'informations identiques, fiables, pertinentes et de même qualité. Grâce à cela le public et les différents acteurs de marché disposent des informations nécessaires à une évaluation exacte du risque. Les deux grands principes pour assurer une discipline de marché sont : Le renforcement de la communication financière. La baisse de l'incertitude des marchés en ce qui concerne les risques. [...]
[...] L'accord de Bâle I Le risque de crédit Le calcul du ratio de solvabilité est réalisé d'après le rapport entre les fonds propres et les quasi-fonds propres et l'ensemble des engagements. Dans la pratique, pour chaque euro que la banque prête, elle doit en financer sur ses fonds propres et les restant peuvent provenir des dépôts des épargnants ou d'autres crédits faits par la banque. Le numérateur Les fonds propres et les quasi-fonds propres sont des ressources propres à la banque. Ce sont les ressources stables de la banque. Les fonds propres sont composés du capital. [...]
[...] Ainsi le comité de Bâle a permis aux banques de choisir parmi trois méthodes de notations : Méthode standard, qui n'est que le ratio Cooke amélioré. Méthode Internal Rating Based (IRB) fondation. Méthode IRB avancée. Bien que les agences de rating soient indépendantes et fassent un travail important avant d'attribuer une note, cette note reste à nuancer. L'actualité nous a déjà rappelé que les agences de rating peuvent se tromper. Ainsi l'entreprise ENRON était notée AAA quelques jours avant l'incident. [...]
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