Le modèle mixte autrichien
Il s'agit d'un système mixte qui tient compte des tensions internes, permet des acquis considérables (haut niveau de vie, faible chômage, pluriactivité agricole, arrêt de l'exode rural). L'Etat redistribue de nombreuses aides pour atténuer les disparités régionales. Partenariat social : cogestion, rôle des chambres syndicat-patronat, les kammer). Pas de grande bourgeoisie industrielle nationale, l'Etat se dote alors d'un vaste secteur industriel public : pétrole, énergie, aluminium, métallurgie comme austrian industries avec 60 000 salariés en 1993 (...)
[...] Espaces agricoles aux structures archaïques : nord-est polonais, nord de la Roumanie. Régions à l'écart des grands axes régionaux et internationaux, espaces frontaliers sous tension : Slovaquie centrale et orientale, nord-est polonais, nord-est hongrois. En Pologne, les régions en difficulté bénéficient d'aides aux restructurations régionales et d'aides sociales et fiscales importantes. Conclusion L'Union européenne a mis en place le PHARE (Programme d'aide à la reconversion économique des pays d'Europe centrale et orientale) pour aider ces pays à intégrer l'Union et donc à atteindre un niveau économique et social minimum. [...]
[...] Explosion de la dette, déficits. Les gouvernements dévaluent massivement : Roumanie face au dollar entre 1989 et 1994. Systèmes bancaires très fragiles, non indemnes du fait de l'endettement des grands groupes industriels sous perfusion. De plus, il faut compter avec la corruption. L'ultra spéculation caractérise les marchés boursiers : en Tchéquie des 3 milliards de dollars sont placés dans les opérations de portefeuilles des banques tchèques à court terme et donc ultra spéculatifs. Vers une stabilisation progressive ? Succès ou échec de la thérapie de choc ? [...]
[...] Rares élites techniques et scientifiques. La région est intégrée à l'économie internationale selon des logiques de subordination quasi coloniales : exportations de pétrole, minerais, céréales et bois et produits manufacturés. Roumanie = export 60% production énergétique ; Pologne = 35%. Le capital (réseaux, marchés, exploitation pétrolière) est sous contrôle étranger. Mais il existe des différences entre Etats : la Tchécoslovaquie choisit en 1918 de nationaliser les puissants intérêts industriels allemands en faisant appel aux capitaux et techniques de la France (Skoda, armements) ou des USA. [...]
[...] Elles améliorent compétitivité technique et commerciale. Malgré cela : écrémage des tissus économiques, industriels et humains, avantages fiscaux au détriment des finances publiques et contribuables. Seuls quelques secteurs, quelques zones (principalement les plus développés déjà) profitent des IDE. L'investissement manufacturier des IDE) inhibe le développement d'autres secteurs (services), au seul avantage des grandes firmes. Concentration sur l'agro-alimentaire, la chimie-pharmacie, les équipements électriques et l'automobile, afin de s'emparer de marchés en émergence ou de produire à moindre coût pour réexporter vers l'Europe occidentale. [...]
[...] Selon les conditions locales, on trouve différents modes de transferts et de rythmes : équilibre entre initiative publique et privée, entre capitaux nationaux et étrangers, entre groupes financiers ou industriels et PME locales. Rupture sociologique et culturelle immense : la Hongrie et Pologne jouent à fond la carte des capitaux occidentaux, même dans services publics stratégiques (télécoms, gaz, électricité). Enjeu géopolitique majeur : dédommager les anciens propriétaires fonciers, agricoles et industriels laïcs et ecclésiastiques dont le patrimoine fut confisqué entre 1945 et 1950. Des alternatives sont proposées : restitutions, indemnisations, vente publique ou conservation par l'Etat. [...]
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