Les pays les plus riches sont aussi ceux où le niveau de productivité est le plus élevé.
La longue phase de croissance américaine depuis 1992, qui se distingue par sa durée (le plus long cycle de croissance de l'histoire des États-Unis) et son rythme, est avant tout assise sur une reprise de la productivité du travail qui correspond à un investissement très élevé dans les technologies de l'information et de la communication et l'expansion d'Internet (...)
[...] Par la baisse des coûts de production qu'ils entraînent, ils font aussi baisser les prix et provoquent une hausse du pouvoir d'achat et de la demande. Tout d'abord, les gains de productivité permettent d'abaisser les coûts unitaires moyens. Si cette baisse n'est pas répercutée sur le prix de vente, on se retrouve face à un surcroît de valeur ajoutée. Ce surcroît peut se traduire par une augmentation des profits. l.es investissements risquent alors de progresser, car des profits élevés sont synonymes d'une bonne rentabilité des investissements, ce qui incite plus à investir qu'à placer. [...]
[...] Quels sont les effets des gains de productivité sur la croissance ? Introduction Les pays les plus riches sont aussi ceux où le niveau de productivité est le plus élevé. La longue phase de croissance américaine depuis 1992, qui se distingue par sa durée (le plus long cycle de croissance de l'histoire des États-Unis) et son rythme, est avant tout assise sur une reprise de la productivité du travail qui correspond à un investissement très élevé dans les technologies de l'information et de la communication et l'expansion d'Internet. [...]
[...] II) Les effets ambigus de la productivité sur la croissance Le débat sur le partage des gains de productivité rejoint le débat sur les moteurs de la croissance. La faiblesse de la croissance économique incite aujourd'hui à rechercher comment les gains de productivité peuvent à nouveau être facteur de croissance. Mais la troisième révolution industrielle, porteuse de nouveaux gains de productivité, n'aura peur être pas les mêmes effets sur la croissance qu'au cours des Trente Glorieuses. La croissance des Trente Glorieuses, nommée croissance fordiste reposait sur des gains de productivité élevés. [...]
[...] Mais les facteurs de production ainsi libérés sont disponibles pour d'autres productions, pourvu que la demande soit au rendez-vous. Il n'existe donc pas de relation automatique entre la productivité et l'emploi. Comme aux Etats-Unis la croissance économique est généralement beaucoup plus forte que celle de la productivité, elle est automatiquement riche en emplois, tandis qu'en Allemagne ou en France la croissance restreinte est presque entièrement assurée par la productivité. Il est aussi nécessaire de s'intéresser à la relation entre croissance, productivité, emploi et durée du travail. [...]
[...] En effet, une augmentation initiale de l'investissement va avoir un effet plus que proportionnel sur la croissance. Si le surcroît de valeur ajoutée ne s'accompagne pas d'une hausse des profits, ce sont les salariés, sous forme d'une augmentation des salaires, qui vont profiter des richesses créées. Pour cela, il faut soit que le rapport de force soit favorable aux salariés (comme dans les années 1970 où les salariés avaient obtenu l'indexation des salaires sur les prix), soit que l'État intervienne pour imposer des règles (relever le niveau du SMIC, par exemple). [...]
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