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Initialement appeler GAFA, l'acronyme GAFAM est désormais connu pour réunir les cinq plus grandes firmes des États-Unis. Google (entreprise de services technologiques), Apple (entreprise de produits électroniques grand public), Facebook (entreprise proposant des réseaux sociaux), Amazon (entreprise de commerce en ligne) et depuis Microsoft (entreprise d'informatique et de micro-informatique) font partie de cette catégorie pareillement appelée les Big Five. Pour contextualiser, ces entreprises ont toutes été créées entre la fin du XXe et le début du XXIe siècle.
[...] Cela nous amène donc au constat qu'il y a une barrière imaginaire pour les « petites entreprises » au niveau économique ainsi que technologique avec les grandes marques internationales. Les 5 firmes du GAFAM possèdent une position largement dominante au niveau économique et ont donc les capacités financières de proposer par conséquent des services entièrement gratuits. Les consommateurs privilégient donc la gratuité. Cette dernière est possible à ce niveau-là, grâce à, notamment la vente d'espaces publicitaires sur les sites (avec un ciblage précis sur les habitudes des consommateurs). [...]
[...] Les GAFAM se retrouvent donc sur tous les fronts de l'aspect technologique. L'informatique et le numérique avec les data centers, les fournitures d'accès, les équipements informatiques, les systèmes d'exploitation, les logiciels, les services en ligne, et tant d'autres font partie de la force du Big Five. Des services en ligne sont aussi offerts comme les messageries, les réseaux sociaux, les courriers, etc. C'est notamment pour ces raisons qu'on constate à l'heure actuelle un énorme fossé entre les petites entreprises, entreprises dites « traditionnelles » et les grandes marques, surtout les 5 appartenant au GAFAM. [...]
[...] Cette situation fait référence alors à un marché dit d'oligopole. D'après le site La Toupie, « l'oligopole désigne une forme de marché caractérisé par un petit nombre de vendeurs (ou offreurs) face à une multitude d'acheteurs (ou demandeurs). [...]
[...] Outre la notion d'affinement de stratégie, Amazon est scruté d'une deuxième enquête sur son « Buy Box ». Pour faire simple, ce bouton consiste en un clic à acheter un produit auprès d'un vendeur de la plateforme. Cela insinue donc que le vendeur a les capacités de livrer rapidement, ce qui la plupart du temps est impossible à moins, comme le reproche la Commission européenne, que les vendeurs aient accès aux entrepôts de stockage et à la capacité de livraison d'Amazon. Cela crée donc une concurrence déloyale. Un autre point est aussi associé GAFAM, sur l'aspect fiscal. [...]
[...] Elles ne se font cependant pas concurrence entre elles. Pour rappel, la concurrence, selon Vie publique, « correspond à une situation de marché dans laquelle plusieurs vendeurs ou acheteurs d'un même produit se confrontent. » Il y a aussi plusieurs degrés de concurrence : une concurrence pure et parfaite, une concurrence imparfaite et enfin une concurrence juste équitable. À travers ce développement, nous allons donc nous intéresser en deux parties distinctes sur la spécificité du marché du numérique monopolisé par les GAFAM puis regarder les excès du Big Five face à la concurrence, ou tout simplement pour la contrer. [...]
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