En 1975 est créé par le président français le G6 afin de traiter les questions économiques et financières de manière informelle. Il réunit les grandes puissances mondiales de l'époque : les États-Unis, le Japon, la République fédérale d'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie. L'année suivante le G7 est constitué par l'ajout du Canada puis en 1998 la Fédération de Russie agrandit le cercle des G. Le G20 est créé en 1999 mais reste jusqu'à l'année dernière une réunion plus qu'informelle réunissant les ministres des Finances des pays membres ainsi que les directeurs des banques centrales. Les réunions avaient alors pour but de favoriser une certaine stabilité financière internationale et créer des possibilités de dialogue entre différents types de pays, émergents ou industrialisés. La crise financière qui commence en 2007 va affecter bon nombre d'économies, émergentes ou non et va mettre en évidence le manque de coopération entre les pays, la sous-évaluation des risques et des normes comptables disparates. Le G20 se transforme alors en un forum avec des objectifs essentiels pour la résolution de la crise et avec pour objectif premier la mise en place d'une réelle coopération internationale car, selon le G20, une crise globale nécessite une solution globale. Le sommet du G20 du 2 avril de Londres a été vu comme une solution à la crise qui a ébranlé le monde actuel, mais il s'agit de savoir quelles ont été les vraies conséquences de cette réunion et dans quelle mesure le G20 peut trouver une solution à cette crise.
[...] Le G20 a mis en place un budget colossal pour renflouer les banques et restaurer une certaine confiance. Pour autant, le G20 ne donne à aucune institution un certain contrôle sur les banques, celles-ci peuvent donc répéter les erreurs qui les ont menés vers la crise. De même, si le G20 a mis en place des moyens pour agir rapidement, les engagements sont compliqués et difficiles à mettre en place. D'après The Economist, bon nombre de dirigeants n'ont pas de réelle marge de manœuvre budgétaire et fiscale et ne peuvent donc pas vraiment mettre en place les promesses faites lors de la réunion du 2 avril. [...]
[...] Le G20 n'a pas de pouvoirs directs ou financiers, mais a un rôle important, il est un symbole qui a pour but le regain de confiance. Il doit alors trouver les mots justes pour redonner confiance et libérer les intentions ainsi que les énergies d'investissement. Ainsi, le communiqué du G20 a eu un impact extrêmement positif et a généré des signaux intéressants sur les marchés financiers à court terme. Les indices du marché actions ont accéléré leur mouvement haussier, débuté en mars 2009 et sur le marché des changes, la livre sterling s'est trouvée renforcée grâce au G20. [...]
[...] Le G20, une réunion qui ne fait pas des miracles A. Les problèmes oubliés par le G20 Le G20 a oublié de nombreux sujets, et a de plus mis en place des solutions qui ne semblent pas possibles ou semblent être de simples promesses impossibles à tenir. Tout d'abord, le G20 a certes mis en place des solutions dans le but de résoudre la crise, mais a oublié d'aborder de nombreux points, qui doivent pourtant être résolus pour permettre à l'économie mondiale de se stabiliser et de reprendre de façon optimale. [...]
[...] Le G20 de Londres En 1975 est créé par le président français le G6 afin de traiter les questions économiques et financières de manière informelle. Il réunit les grandes puissances mondiales de l'époque : les États-Unis, le Japon, la République fédérale d'Allemagne, le Royaume-Uni, la France et l'Italie. L'année suivante le G7 est constitué par l'ajout du Canada puis en 1998 la Fédération de Russie agrandit le cercle des G. Le G20 est créé en 1999, mais reste jusqu'à l'année dernière une réunion plus qu'informelle réunissant les ministres des Finances des pays membres ainsi que les directeurs des banques centrales. [...]
[...] Le CSF devient alors une organisation mondiale de la finance. Enfin, l'OMC est ravi puisque les grands dirigeants se sont donné rendez-vous en Sardaigne pour débloquer le cycle de négociation commerciale de Doha lancé en 2001 et qui s'enlise depuis. Grâce à ce dialogue et cette coopération, le G20 a pu mobiliser des moyens colossaux pour éviter la syncope financière : $ milliards seront injectés dans l'économie mondiale. Selon DSK, jamais il n'y eut un tel plan de relance économique coordonné au niveau mondial. [...]
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