Finances publiques, traité de Maastricht, récession mondiale, augmentation du déficit budgétaire, soutenabilité des finances publiques, Europe, politique économique européenne
La récession mondiale et l'augmentation du déficit budgétaire en Europe ont suscité un regain d'intérêt aux traités et aux règles qui conduit la politique économique européenne. Pour faire face à la récession, la plupart des gouvernements suivent des politiques budgétaires anticycliques en donnant de grandes relances budgétaires pour leurs économies. Aujourd'hui, une relance à la keynésienne est difficile à mettre en oeuvre à cause des restrictions budgétaires mises en place dans le traité de Maastricht.
[...] On peut penser que les objectifs les plus importants qui conduit à fixer de telle règles budgétaires, selon Posner(1987), est l'effet psychologique sur les myriades de décideurs de la politique économique. Sur le long terme de la politique monétaire réussie exige une politique budgétaire prudente, qui gardera les déficits sous contrôle et aider à produire cette stabilité. Bibliographie : António Afonso Fiscal policy sustainability: some unpleasant European Evidence, Department of Economics, Instituto Superior de Economia e Gestão, Universidade Técnica de Lisboa. Blanchard, O., Chouraqui, J., Hagemann, R., Sartor, N. (1990). The sustainability of fiscal policy: new answers to an old question. OECD Economic Studies 15, Autumn : 36. [...]
[...] Mais même les symboles ne peuvent pas échapper à la réalité de leurs implications. Si un rapport de déficit public par PIB de doit être rigoureusement respecté et considéré comme un symbole de stabilité budgétaire et financière européenne (même au prix de lourds sacrifices), il devrait certainement être, selon la commission européenne, une condition absolument nécessaire pour la stabilité budgétaire et financière. Conclusion Certes on a besoin d'une politique budgétaire commune, mais pas à n'importe quel prix. On devra mettre plus l'accent sur l'optimalité des règles qui contrôle la politique budgétaire pour ne pas favoriser des pays par rapport aux autres. [...]
[...] Sur ce point, il ya une vaste littérature. Une des références standard est un document préparé pour l'OCDE par Olivier Blanchard et d'autres économistes (1990), se référant précisément de La durabilité de la politique budgétaire Blanchard commence à partir d'un certain ratio dette publique/PIB qui est considéré comme acceptable ou satisfaisant et qui est pris comme une donnée externe. (Il faut dire, en passant, qu'il n'y a pas de théorie économique qui peut établir ce qu'un tel rapport doit être). [...]
[...] Si un pays permet une croissance stable des dettes publiques, il peut tomber dans ce qu'on appelle le piège de Ponzi(emprunter pour payer les intérêts), ce qui peut entraîner l'incapacité d'honorer ses dettes publiques. Néanmoins, il est toujours préférable pour un pays de financer son déficit budgétaire à l'emprunt plutôt que de l'inflation (McCallum, 1984). McCallum(1984) dans son analyse n'a pas explicitement suggéré ce que le niveau optimal de la dette publique est, mais a montré que la croissance durable à long terme du ratio dette publique-PIB ne devrait pas dépasser le niveau moyen du taux d'intérêt nominal, payé sur la dette publique. [...]
[...] Il ya un problème de la soutenabilité lorsque les recettes publiques ne sont pas assez pour continuer à financer les coûts associés à la nouvelle émission de la dette publique. Les études de soutenabilité des finances publiques sont généralement basées sur la recherche du niveau optimal de la dette publique. La théorie économique trouve la viabilité des finances publiques dans le niveau de déficit budgétaire qui ne change pas, considérablement le rapport entre la dette publique et les revenus budgétaires (Easterly et al, 1995). [...]
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