Bretton-Woods est le nom d'une station balnéaire du New Hampshire (Etats-Unis), qui, à la fin de la Seconde Guerre mondiale (1944) a accueilli de nombreux représentants politiques, et cela, dans le but de discuter d'un nouveau système monétaire international après l'échec des formules proposées par la Conférence de Gênes de 1922. Il est donc décidé, à Bretton-Woods, la convertibilité des monnaies en dollar, lui-même convertible en or. Un système de change fixe est né.
Vouloir, aujourd'hui, un nouveau Bretton-Woods signifierait donc la volonté de renouer avec un système de change fixe, aboli depuis 1976 par les accords de Jamaïque et remplacé par un système de change, dit, flexible. Cependant, s'il a été « aboli », c'est qu'il a dû faire face à des dysfonctionnements.
Quels sont-ils ? Malgré ces problèmes, n'est-il pas malgré tout plus favorable que le système actuel ? La question se pose : faut-il un nouveau Bretton-Woods ?
[...] Une stabilité sous domination du dollar est née. Le FMI (fonds monétaire international) mis en place dés 1945 assure la stabilité. D'après DENIZET, c'est une société de secours mutuel à travers cotisations et quotes-parts. En cas de problème, les pays peuvent recourir à 5x25% de leurs quotes-parts (mécanisme des droits de tirage). De plus, en cas de déséquilibre trop important, le FMI impose des mesures de réajustement structurelles. Les banques centrales de leur côté doivent s'efforcer de maintenir la parité du dollar par rapport à l'or l'once). [...]
[...] (Ce que RUEFF nomme le déficit sans pleurs et V. Giscard D'Estaing le privilège exorbitant Ainsi le dollar doit faire face à 3 crises d'inconvertibilité, la mise en place du pool de l'or révèle le fait que le dollar ne peut plus évoluer seul. Il a besoin de l'aide des banques centrales. La deuxième crise met en exergue la mise en place d'un double marché de l'or, l'un entre les banques centrales l'once) et l'autre suivant la loi de l'offre et de la demande sur le marché. [...]
[...] Faut-il un nouveau Bretton-Woods ? Bretton-Woods est le nom d'une station balnéaire du New Hampshire (Etats-Unis), qui, à la fin de la 2nde guerre mondiale (1944) a accueilli de nombreux représentants politiques, et cela, dans le but de discuter d'un nouveau système monétaire international après l'échec des formules proposées par la Conférence de Gênes de 1922. Il est donc décidé, à Bretton- Woods, la convertibilité des monnaies en dollar, lui-même convertible en or. Un système de change fixe est né. [...]
[...] A l'heure d'aujourd'hui, vouloir un nouveau Bretton-Woods semble légitime. Bien que le système à change fixe soit critiqué, il est quand même facteur d'une certaine stabilité, à laquelle le non-système actuel ne peut prétendre. [...]
[...] Ainsi à travers l'édification de Bretton-Woods le système semble avoir trouvé une certaine stabilité. Stabilité, qu'il serait, à l'heure d'aujourd'hui, intéressant de retrouver. Seulement, un système de changes fixes présente malgré tout des limites. De ce fait, le rechercher n'est peut-être pas si intéressant qu'il pourrait paraitre. Le système de Bretton-Woods s'est effrité et le système de changes fixes s'est vu critiqué De 1944 à 1958, le dollar est très demandé, notamment pour la reconstruction d'après-guerre. C'est le temps du dollar gap Les Etats- Unis vont répondre favorablement à ce besoin de dollar à travers le Plan Marshall et l'European Recovery Program, initié par TRUMAN, et proposé à tous les pays européens pour l'aide à la reconstruction. [...]
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