La Silicon Valley est un ensemble de talents et de capitaux concentrés en un seul endroit. Des entreprises à la pointe de la technologie ont construit leur « royaume » dans cette vallée dont la réputation n'est plus à faire. Ce sont principalement des entreprises du domaine de l'informatique, des nanotechnologies, de la biologie et du médical.
La Silicon Valley ne se définit pas comme la première région du monde en matière de recherche, mais comme la région qui domine l'ensemble des régions en matière de capital investissement et entrepreneuriat : « lead all regions in venture capital and entrepreneurship ».
[...] En effet de nombreuses universités de haut niveau et tournées vers la recherche n'ont pu donner naissance à de tels centres, car les scientifiques ne contribuent pas directement à la création de sociétés de haute technologie. De plus les idées de produits proposés par les laboratoires ou les universités répondent rarement aux besoins du marché, aussi bien sur le plan technologique qu'en termes de coûts, car les chercheurs n'ont pas de contact réel avec le marché. Les entreprises se développent grâce à leur propre savoir-faire acquis à travers le marché. [...]
[...] On peut cependant conclure qu'il resterait difficile de voir émerger une Silicon Valley en Europe puisque les retombés économiques sont-elles qu'un compromis européen serait difficile à trouver. Bibliographie Articles validés : Anges et investisseurs dans la Silicon Valley Graham Burnette et Jacques Vallée R.F.C La Silicon Valley : modèle précurseur ou marginal ? Martine Brasseur et Thierry Picq Revue française de Gestion Beyond the Silicon Valley : University R&D and high technology location Douglas Woodward, Octávio Figueiredo and Paulo Gurimarães - Journal of Urban Economics En plus : Créez votre Silicon Valley ! [...]
[...] En effet, les salariés ont autant d'autonomie que de règles à respecter, et cela est généralement attribué à la culture nord- américaine : conservatisme et dynamisme respect des normes et principe de liberté Ainsi, une forte marge d'initiative est laissée aux salariés pour atteindre les objectifs et le seul critère d'évaluation est celui des résultats. Un turn-over important n'est pas considéré comme un indicateur de mauvaise gestion, au contraire il correspond à une dynamique d'entreprenariat et il est d'ailleurs fréquent de voir des salariés partir d'eux-mêmes pour lancer leurs propres affaires. La culture américaine conçoit l'échec alors que la culture européenne l'accepte mal. [...]
[...] Et globalement, cette culture de la Silicon Valley se heurterait en Europe, au droit du travail et aux partenaires sociaux. Un autre facteur important lié à la réussite de la Silicon Valley est l'implantation d'universités de recherche à proximité des entreprises. En effet un programme de recherche ordinaire n'a pas beaucoup de chance d'aboutir à des découvertes importantes ou à de nouvelles applications utiles, c'est pourquoi il est important d'avoir des universités de recherche à proximité des sociétés. Par exemple, les premiers mini- ordinateurs furent en grande partie réalisés grâce à des programmes de recherche du MIT, de Harvard et de l'université de Pennsylvanie. [...]
[...] Pour favoriser la création d'une Silicon Valley européenne, l'Europe se doit d'améliorer son système de rémunération concernant les chercheurs, en effet, on constate une fuite des cerveaux européens vers les États- Unis. De plus, dans la Silicon Valley, il est fréquent de voir de jeunes diplômés à la tête de grosses sociétés tandis qu'en Europe, on est dans un style plus conventionnel, où les jeunes diplômés doivent acquérir de l'expérience avant de pouvoir postuler à de tels postes. On note aussi que les créateurs d'entreprises européens ont très rarement moins de trente ans. [...]
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