Exposé sur les questions liées aux échanges agricoles dans les négociations internationales. Devoir réalisé dans le cadre d'un Master de Sciences-Po Paris. A trait à la fois à l'économie et à la géopolitique. Il rappelle les enjeux liés à la libéralisation des échanges agricoles et les revendications des différents groupes de pays (UE, pays du Sud etc.).
[...] On peut également évoquer le G33, qui réunit des PED réclamant l'exemption de droits de douanes pour certains produits agricoles stratégiques (Cuba, Honduras, Kenya, Sénégal, Pakistan ) ou le G90, réunissant le pays les plus pauvres, notamment africains, qui s'opposent au protectionnisme agricole des pays riches La formulation d'exigences plus ou moins réalistes Réunis à Dakar en mai 2003, des représentants d'organisations paysannes et de producteurs agricoles d'Afrique, d'Amériques ou d'Asie ont également publié une Déclaration pour des politiques agricoles et commerciales solidaires rappelant que la première exigence de solidarité est d'éviter que les exportations viennent déstabiliser les marchés internes d'autres pays et que la priorité est à donner à l'approvisionnement du marché intérieur Enfin, devant les inégalités suscitées, les ONG proposent que l'agriculture des petits producteurs des PVD soit exemptée de l'Accord agricole de l'OMC. La Déclaration ministérielle de Doha, en novembre 2001, exigeait d'ailleurs un traitement spécial et différencié pour les pays en développement et affirmait que les considérations autres que d'ordre commercial seraient prises en compte lors des négociations à venir, reprenant ainsi l'article 20 de l'Accord initial sur l'Agriculture. D'autres demandent encore que le secteur de l'agriculture dans son ensemble soit sorti du cadre de l'OMC. C. Négociations à l'OMC : de blocages en échecs 1. [...]
[...] Les négociations sont donc toujours en cours. CONCLUSION Le prochain sommet de l'OMC, qui aura lieu du 13 au 18 décembre 2005 à Hong- Kong, sera une étape déterminante pour la poursuite des négociations commerciales internationales. La question de l'ouverture des échanges agricoles devrait y être centrale, même si le niveau des ambitions sur le sujet a été réduit, compte tenu des divergences persistantes entre différents groupes de pays. Dans le meilleur des cas, la conférence devrait déboucher sur une feuille de route indiquant la voie à suivre pour peut- être enfin achever les négociations lancées à Doha en 2001, en théorie d'ici fin 2006. [...]
[...] Un processus de négociations complexe Les divergences d'intérêts entre pays développés et pays en développement sont l'une des raisons principales des blocages successifs intervenus depuis 5 ans dans les négociations internationales sur l'agriculture. Par ailleurs, le système de négociations est lui-même compliqué : il implique de comparer des formes de soutien très différentes et nécessité l'unanimité des 149 pays Une succession d'échecs Fin 1999, la conférence de l'OMC de Seattle est un échec retentissant, en raison notamment de l'intransigeance de l'UE sur la suppression des subventions aux exportations mais aussi des pressions de la société civile internationale, réunie dans un forum parallèle. [...]
[...] Berthelot et Changeons de politique agricole. Confédération paysanne Deux ouvrages critiques sur la politique agricole mondiale. - L'organisation internationale de l'agriculture. Rapport de R.Maspétiol. Etat des lieux avant 1950. [...]
[...] Cette obligation d'importation met en péril leurs cultures vivrières. La Corée du Sud et les Philippines, qui étaient autosuffisants en riz, doivent désormais importer du riz de qualité moindre. Ce riz, arrivant à un prix inférieur au marché local, déséquilibre le marché national et accélère l'exode rural. Dans le cadre de l'ALENA, le Mexique a éliminé la plupart de ses protections à l'importation et s'est engagé à réduire ses droits de douane à avec les Etats-Unis et le Canada d'ici 2004. [...]
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