Explosion urbaine, condition citadine, inégalités de développement, Pays du Sud, grandes métropoles
Le rythme de croissance demeure rapide, alimenté par l'exode rural (bien que celui-ci tend à ce tarir).
Cette explosion est à l'origine de problèmes complexes (sous-développement, bidonvilles, inégalités sociales, insécurité) et ces villes sont confrontées à d'énormes défis (transports).
Elles sont aussi à l'origine de solutions innovantes.
L'hypertrophie des villes (capitales) traduit les flux asymétriques qui existent entre villes et campagnes, et cela pose des problèmes au niveau de l'aménagement du territoire.
Ces grandes métropoles jouent un rôle de relais dans l'insertion internationale des Pays du Sud.
[...] Ségrégation urbaine et essor de l'habitat marginal périphérique L'espace a été pensé de façon bi-partite séparant les blancs des indigènes. (Les blancs au centre, et les autres autour) Ségrégation spatiale. La dynamique de l'urbanisation a un peu gommé cette organisation : au lieu d'avoir une ville-blanche et une ville-indigène. La ségrégation se fait en fonction : des revenu Du statut social De la couleur de peau Les zones qui concentrent les populations sont les villes anciennes ou indigène, la médina etc . [...]
[...] Ces constructions permettaient d'assurer le contrôle des territoires et des populations indigènes. Plaza Mayor : Cathédrale (pouvoir religieux) Palais / Mairie (pouvoir politique et civile) Caserne (pouvoir militaire). Les Portugais ont essentiellement créé des comptoirs à vocation commerciale. Au Maghreb on a assisté à une juxtaposition d'une ville européenne à la ville arabe (vielle-ville). En Afrique Noir, le processus à pris une autre allure, dans la mesure où il n'y avait pratiquement pas de villes et les villes principales fondées par les colonisateurs ont été essentiellement des villes portuaires (Dakar, Abidjan). [...]
[...] Cet argent est réinvesti en ville (spéculation), argent qui permet de créer des emplois (majoritairement en ville). L'import collecté sur l'ensemble du territoire est prioritairement investi en ville, toujours mieux doté que les campagnes. La ville concentre donc des richesses quelle capte sur les campagnes et ne redistribue qu'une part infime de cet argent sur l'ensemble du territoire : écart de niveau de vie entre citadins et ruraux (alimente l'exode rural) = macrocéphalie urbaine. Polarisations urbaines renforcées aux échelles nationales Taille énorme, disproportionné de la plus grande ville (capitale) : Mali : Bamako 41% des citadins. [...]
[...] La Médina regroupait des lieux à forte signification : La Casbah = forteresse La mosquée (expansion de l'Islam) Ce sont des constructions serrés les unes aux autres, étroites, pour assurer de l'ombre dans ces villes exposée à l'ensoleillement. Les fonctions politiques sont indissociables de ces fonctions religieuses. On peut également citer Tenochtitlan (Mexico), Cuzco (Pérou). Dans le cas de l'Asie (là où l'urbanisation est apparue le plus taux en raison des productions agricoles et des constructions politiques précoces) dès l'Antiquité un réseau de villes puissantes à organiser la mise en valeur du territoire, la circulation des marchandises. [...]
[...] Cela ne peut en aucun cas constituer un mode de vie durable. L'informalité peut se passer du cadre légale, et entraîner la marginalité. La corruption est présente sur tout les continents du Sud, qui alimente des circuits souterrain souvent liés aux circuits légaux. III- Des armatures urbaines spécifiques à l'origine de flux dissymétriques Relations villes-campagnes dans les pays du Sud Écarts considérable entre la ville et la campagne : si on considère les services supérieurs sont assez peu utilisés par les populations qui vivent hors des villes (pouvoir d'achat trop faible), mais ces flux existent et sont chargés. [...]
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