La Grande Dépression des années 30 s'est rapidement accompagnée d'une dégradation des échanges internationaux avec notamment les replis coloniaux des Empires britannique et français. La signature en juin 1930 de la loi Hawley-Smoot par le président américain Hoover fut désignée première responsable de la surenchère mondiale des taxes douanières et l'on crut bientôt à la fin du commerce international. Pourtant, l'essor des échanges d'après-guerre témoigne d'un commerce de nouveau vigoureux. Il est à la fois héritier de la deuxième guerre mondiale et chapeauté d'une coopération internationale.
[...] Les services ne sont qu'une part négligeable des échanges. La compétition mondiale depuis les années 80s. Encore multiplié par 5 sur la période, mais avec un fort développement des IDE (investissement direct à l'étranger) et le commerce s'étend des matières premières et produits facturés aux services. Crise de la dette, troisième révolution industrielle, chute du mur, Reagan et Thatcher sont autant d'éléments entraînant une marche forcée vers davantage de libéralisation. La fin des droits de douane est un acquis du GATT/OMC. [...]
[...] Il aide à lisser les transitions brutales qu'impose la compétition mondiale en accompagnant l'élimination des canards boiteux ou leur remise sur pied. > Etat garant de l'attractivité territoriale d'autre part. Voir F.Damette et J.Scheibling: le territoire français, permanences et mutations, définissent trois facteurs clé d'attractivité: système productif, système para-productif, système de reproduction sociale. Il courtise les capitaux mondiaux par des réformes structurels visant à la flexibilité du marché du travail, à la baisse de l'imposition sur le capital (souvent au détriment du travail), à la mise sur pied d'externalité positive par effet d'agglomération, technopôles, incubateurs d'entreprise . [...]
[...] Ils ont vocation à libéraliser les échanges mondiaux, mais le GATT est par exemple limité à des accords aux moyens d'action limités. Les États-Unis sont le centre d'impulsion des échanges internationaux, d'abord comme arsenal du monde allié puis leader de la reconstruction Japonaise et européenne (les plans Dodge et Marshall sont conditionnés à l'achat de matériel us). Mais les acteurs de l'économie (entreprises) se concentrent avant tout sur les marchés intérieurs et les investissements directs à l'étranger sont peu développés et la circulation des capitaux n'est pas libre. Les États sont protecteurs, les sphères de coopération régionale peu développées. [...]
[...] Il convient à cet égard de nuancer: compte tenu des énormes capacités de fret des marines marchandes, le transport d'un mp3 qui a fait plusieurs fois le tour du monde pollue davantage sur la part de trajet de l'enseigne de distribution au logement du consommateur, que de l'extraction des matières premières à son lieu de commercialisation. III. Le dépassement de ces difficultés L'intégration des pays dans le commerce international et les liens d'interdépendances ont rendu caduque la menace du protectionnisme. >Importance à cet égard de dit->dipp avec intégration croissante de plus en plus de régions (Triade:centre . npi:Périphérie intégrée). >Les processus d'intégration régionale (Alena, UE, Mercosur, Asean . [...]
[...] Le triomphe du capitalisme actionnarial pousse au maximum la logique de profits des entreprises. Grâce à des transports toujours plus performants et des frontières largement ouvertes aux capitaux, elles délocalisent chacune des étapes de la production là où elle sera effectuée au moindre coût (D.Cohen leçons sur la société post-industrielle). C'est ce qui fonde le passage de dit à dipp (division internationale du processus productif) lequel touche tous les secteurs d'activités. Par exemple, le traitement de données informatique peut être délocalisé à Bombay en Inde. [...]
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