La conjoncture économique actuelle n'est pas au beau fixe. Le fléau le plus récurrent reste le chômage qui ne diminue pas. De plus en plus d'entreprises françaises ferment, ce qui révolte les salariés. Pour se faire entendre et pour tenter de conserver leurs emplois, ces individus sont prêts à tout, même à séquestrer leur patron comme c'est malheureusement le cas de plus en plus souvent. Ces gestes désespérés trahissent une colère généralisée, il y a pourtant d'autres façons de se faire entendre que ces opérations coup de poing, mais cette méthode semble être aujourd'hui le meilleur moyen aux yeux des salariés. Ces nouvelles façons de se faire entendre révèlent une évolution dans les conflits du travail.
[...] L'évolution des conflits du travail dans les pays développés La conjoncture économique actuelle n'est pas au beau fixe. Le fléau le plus récurrent reste le chômage qui ne diminue pas. De plus en plus d'entreprises françaises ferment, ce qui révolte les salariés. Pour se faire entendre et pour tenter de conserver leurs emplois, ces individus sont prêts à tout, même à séquestrer leur patron comme c'est malheureusement le cas de plus en plus souvent. Ces gestes désespérés trahissent une colère généralisée, il y a pourtant d'autres façons de se faire entendre que ces opérations coup de poing, mais cette méthode semble être aujourd'hui le meilleur moyen aux yeux des salariés. [...]
[...] Depuis la fin des 30 glorieuses, c'est-à-dire dans les années 80, on observe une baisse du nombre de conflits. En effet, en 1970, il y avait 3 à 4 millions de journées perdues de grèves, en 1970, il n'y en a plus qu'un million. À cette baisse s'ajoute la désyndicalisation avec un taux de syndicalisation de plus en plus faible. Il est de dans les années 80 alors qu'il était de plus de 40% à son apogée et cette baisse ne cesse de continuer puisqu'aujourd'hui, ce taux ne dépasse pas les 10%. [...]
[...] Dans un second temps, nous allons observer l'évolution des conflits de la fin des 30 glorieuses à nos jours. Depuis le XVIIIe siècle, le siècle de l'industrialisation pour la France, de nombreux conflits ont éclaté dans le monde du travail. La grève qui est la cessation collective et concertée du travail en vue d'obtenir la satisfaction de certaines revendications est autorisée à partir de 1864. Il faudra cependant attendre 1946 pour que la grève devienne un droit institutionnel. Le travail donne naissance aux inégalités les plus importantes, les inégalités économiques, notamment celles concernant le revenu. [...]
[...] Les conflits du travail deviennent donc encadrés, ce qui les rend plus efficaces et plus rapides, les syndicats sont alors reconnus comme des partenaires sociaux. L'évolution des conflits du travail a mené à l'institutionnalisation des conflits et à l'apogée du syndicat qui les encadrent et les rendent plus efficaces. Cependant, à la fin des 30 glorieuses, on observe un déclin de l'action collective, une baisse du nombre de conflits du travail et on parle même d'une disparition de la classe ouvrière. [...]
[...] C'est avec la construction en 1936 du Front populaire que le droit du travail tout comme les conditions évoluent. Au début du XX e siècle, au travers des conflits, les ouvriers s'organisent en créant des syndicats, c'est-à-dire une organisation sans but lucratif qui défend les intérêts matériels et moraux des travailleurs salariés, où ils construisent des revendications. Ils se regroupent et s'organisent, ce qui illustre l'analyse de Marx concernant les classes sociales et la lutte des classes. En effet, la classe sociale se définit par la place dans le rapport de production, par la conscience de l'existence d'une classe à laquelle on appartient (conscience de classe en soi) et par l'entretien de rapports conflictuels avec les autres classes (conscience de classe pour soi). [...]
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