Le capitalisme et l'entreprise sont liées ne serait-ce du fait que le capitalisme fait de l'innovation un impératif catégorique pour chaque entrepreneur sous peine de disparition. Et c'est ce processus qui, à travers la concurrence, conduit à une amélioration du niveau de vie.
Puisque les évolutions ont été rythmées par les révolutions industrielles, rappelons que la première commence aux alentours de 1790, pour se terminer aux prémisses de la seconde révolution industrielle, où nous allons commencer notre réflexion. Les inventions motrices de cette période sont liées à la vapeur et au charbon, la révolution se propage en quelques décennies du Royaume-Uni à la France et enfin l'Allemagne.
Aujourd'hui le fait que ce type de phénomène se propage beaucoup plus vite étant donné les nouveaux modes de communication, et le fait que l'on ait davantage de recul rend plus évidente la présentation de l'évolution des modes d'organisation de l'entreprise et des formes du capitalisme de la fin du XIXème siècle au milieu du XXème siècle (...)
[...] Ces modèles sont à la base de ceux développés au XXème siècle, le taylorisme s'est largement diffusé dans les entreprises industrielles françaises et le fordisme a fortement contribué à la progression de la croissance économique mondiale. Cependant, ces théories ont été développées, avec Fayol et son administration industrielle qui prenait d'avantage en compte la capacité d'initiative des ouvriers et critiquait la rigidité du contrôle imposé par Taylor. Mais c'est surtout le mouvement des relations humaines dès les années 1930 qui s'est élevé contre les excès de la division du travail et l'objectif de rationalisation du système de production, en s'intéressant au potentiel humain, aux relations de groupes et aspects psychosociologiques. [...]
[...] L'organisation scientifique de la production doit d'après Taylor réunir les dirigeants et ouvriers autour des mêmes intérêts, et résoudre les problèmes rencontrés dans la direction de larges groupes de travailleurs. Il va définir quatre principes d'organisation du travail. La division verticale conduit à la séparation des tâches de conception et d'exécution, la division horizontale vise à parcelliser le travail et à instaurer un temps d'exécution selon les tâches. Ensuite, il a considéré qu'un système de salaire au rendement serait le meilleur moyen de motiver les individus au travail, et qu'il fallait instaurer un système de contrôle du travail. [...]
[...] Le pouvoir n'est plus entre les mains des investisseurs, des contrôleurs et des régulateurs publics, mais dans celles des administrateurs, des managers. Il est essentiel de s'en rendre compte, le scandale Enron représente les abus de pouvoir des dirigeants d'entreprise. Pour conclure, nous pouvons dire que le capitalisme et les modes d'organisations des entreprises sont liés aux sociétés dans lesquelles ils évoluent et actuellement le contexte de mondialisation bouleverse les échanges et ont assiste à un nouveau mode de production. [...]
[...] Le capitalisme et l'entreprise sont liées ne serait-ce du fait que le capitalisme fait de l'innovation un impératif catégorique pour chaque entrepreneur sous peine de disparition. Et c'est ce processus qui, à travers la concurrence, conduit à une amélioration du niveau de vie. Puisque les évolutions ont été rythmées par les révolutions industrielles, rappelons que la première commence aux alentours de 1790, pour se terminer aux prémisses de la seconde révolution industrielle, où nous allons commencer notre réflexion. Les inventions motrices de cette période sont liées à la vapeur et au charbon, la révolution se propage en quelques décennies du Royaume-Uni à la France et enfin l'Allemagne. [...]
[...] Les connaissances et le savoir qui permet de les utiliser constituent le nouveau capital de l'entreprise. L'avenir nous réserve des surprises, comme l'Histoire nous en a déjà fournies avec le dépassement des crises financières de la fin du XXème siècle, de la bulle Internet, ou encore l'économie chinoise qui sous la bannière du parti communiste dévoile le dynamisme de sa croissance issu de l'introduction de mécanismes de marché dans l'agriculture. Nous pouvons espérer ne pas nous tromper si nous prédisons à notre tour que les préoccupations centrales pour l'avenir vont se situer autour de la production de biens immatériels qui trouvent leur source dans la mise en place d'unités de recherche et développement et ainsi la connaissance et le savoir des individus. [...]
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