L'analyse montrera dans un premier moment que l'intégration économique européenne est susceptible d'engendrer des effets positifs sur la croissance des pays membres mais qu'en dépit de ces avantages, elle s'accompagne d'effets relativement pervers.
[...] Dans quelle mesure l'intégration économique européenne peut-elle favoriser la croissance ? Introduction La série d'attaques terroristes qui a eu lieu le 11 septembre 2001 aux Etats-Unis accentua la récession économique du pays et l'entraîna un peu plus dans une phase défavorable de sa croissance. Cette dernière peut se définir comme une augmentation soutenue et durable d'un indicateur de production, comme le produit intérieur brut (PIB). Les Etats-Unis sont entrés dans un cycle récessionniste : le choc psychologique de la population a étiolé sa consommation et les entrepreneurs, voyant la demande s'affaiblir et devenir atone, ont ralenti leurs investissements. [...]
[...] Or, son objectif prioritaire est celui de la lutte contre l'inflation ; objectif qui a été défini dans le pacte de stabilité des prix de Dublin en 1996 et complété par celui de la croissance d'Amsterdam en 1997. On en déduit alors que l'Europe sociale n'est pas une priorité. D'ailleurs, aucune mesure commune n'a été prise et cependant les problèmes persistent : le marché du travail européen est dans un état grave, il compte en effet près de 18 millions de chômeurs et le taux de chômage (qui se définit par le rapport entre le nombre de chômeurs et la population active) ne cesse d'augmenter : en 1973, il a augmenté de en 1995 de 10,3% et en 2006, il était de 7,7%. [...]
[...] L'intégration économique européenne favorise-t-elle la croissance ? L'analyse montrera dans un premier moment que l'intégration économique européenne est susceptible d'engendrer des effets positifs sur la croissance des pays membres mais qu'en dépit de ces avantages, elle s'accompagne d'effets relativement pervers. I. L'union favorise la croissance des pays membres L'intégration économique européenne permet de favoriser dans une certaine mesure la croissance des pays membres de l'union européenne grâce aux avantages qu'apporte l'unification des marchés d'une part, et l'unification monétaire d'autre part. [...]
[...] Cependant, tous les pays membres de l'union n'ont pas accepté la monnaie unique : seuls 13 d'entre eux (sur 27) ont fait de l'euro leur monnaie unique, bien que tous considèrent l'euro comme la monnaie commune à l'union. L'euro possède de nombreux atouts. En effet, dorénavant, l'incertitude des taux de change est complètement nulle, ce qui supprime un frein psychologique aux échanges, porteurs de la croissance économique puisqu'une hausse des quantités échangées induit une hausse de la production. De plus, les coûts financiers liés à la conversion monétaire n'existent plus : le prix des produits échangés diminuent, ce qui est favorable à la croissance. [...]
[...] Etant donné que les critères de Maastricht imposent un taux d'inflation ne pouvant dépasser 1,5 points de pourcentage du taux des trois meilleurs pays, les puissances économiques doivent contenir une éventuelle hausse des prix. En outre, ces mêmes critères invitent à des évolutions positives. D'une part, l'obligation de maintenir son taux d'intérêt inférieur à deux points du taux des trois meilleurs pays limite la possibilité qu'a un pays d'augmenter ses taux d'intérêts. Ceci est par conséquent favorable à l'investissement car les entrepreneurs investissent grâce à leur autofinancement, mais également grâce à l'emprunt bancaire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture