L'Europe reste la principale zone commerciale internationale mais semble parfois sur la défensive cherchant à sauvegarder des activités agricoles face à la libéralisation internationale des échanges en faisant même valoir par la voix de la France une possible exception culturelle. Tandis que le dynamisme de l'économie mondiale semblerait se déplacer vers les rivages asiatiques.
[...] Elles regroupent plus de firmes mondiales que sur les territoires des Etats-Unis ou du Japon. Ses firmes européennes s'implantent de manière internationale à travers son réseau de filiales, à travers les exportations dans le monde en développement. Elles ont des dimensions transnationales comme Nestlé, Philips ou Unilever. L'Europe est aussi un poids dans la chimie, notamment avec les firmes allemandes comme BASF. Les firmes européennes deviennent conquérantes : Mercedès reprenant Chrysler, Renault reprenant Nissan ou encore Vivendi il y a quelque temps. [...]
[...] Tandis que le dynamisme de l'économie mondiale semblerait se déplacer vers les rivages asiatiques. Ainsi faut-il s'interroger sur la capacité de l'Europe intégrée dans une union à conserver sa première place dans les échanges internationaux et sur les atouts que peut représenter l'intégration européenne elle-même à cet égard. S'interroger sur la place de l'Europe dans les échanges mondiaux, c'est dans un premier temps constater la place centrale qu'occupe encore l'Europe et qui semble à la fois le reflet d'une longue tradition commerçante et d'une puissance actuelle révélée par la diversité des flux et l'importance des firmes. [...]
[...] L'UE prolonge des liens historiques avec l'Afrique tropicale ou le monde arabo-musulman, liens en particulier par la colonisation. Toutefois, l'Europe semble n'avoir pas réussi à trouver avec ces pays de véritables complémentarités. Les échanges européens avec ces pays sont restés dans le cadre traditionnel des relations Nord-Sud avec des exportations de matières premières (pétrole, gaz) et des denrées tropicales (cacao, café). Ces zones sont entrées dans des phases de récession depuis les années 1980 avec des Produits Intérieur Bruts (PIB) inférieurs à ceux d'il y a 15 ans et des échanges en valeur plus limitée. [...]
[...] Globalement, il n'y a donc pas de positionnement de l'Europe si dynamique pour les Pays En Développement (PED). III. L'intégration européenne semble constituer un atout important, condition favorable à la pénurie de la puissance commerciale européenne au vu de A. La construction européenne semble une régionalisation réussie 1. La capacité de l'UE à faire jouer une préférence communautaire sans détournement de trafic L'UE fait jouer une préférence communautaire de telle sorte que le commerce intrazone s'est développé plus vite que le commerce extracommunautaire. [...]
[...] Il existe des mesures défensives, comme des restrictions sur les importations d'acier à partir principalement de 1977. Ces mesures permettent de financer des secteurs en difficulté, y compris pour la construction navale Une carence européenne dans certaines branches motrices Dans l'électronique et l'informatique, aucun pays européen n'a réussi à s'affirmer face au Japon et aux Etats-Unis. Bull et Siemens font preuves d'efforts européens. Quelques créneaux comme la téléphonie avec Nokia montre que l'Europe tente de faire bonne figure. Mais, la suprématie revient aux Etats-Unis. D'ailleurs, l'Europe est lourdement importatrice d'électronique de grand public. [...]
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