L'Euro fort et ses conséquences sur l'économie internationale

Résumé du document

Depuis le 1er Janvier 2002, les unités monétaires de la Zone Euro ont disparu, laissant la place à une monnaie unique, l'Euro. Les pays de la Zone Euro sont les suivants : l'Allemagne, la France, la Belgique, l'Espagne, le Portugal, la Finlande, l'Irlande, l'Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Grèce, l'Autriche et le Danemark. Ainsi donc ces 13 pays qui font parti de l'Europe se sont unis afin de former une unité monétaire unique.
La création de l'Euro avait pour but de concurrencer le dollar, un pari réussi puisque celui-ci est même devenu une monnaie forte. Mais à quel prix ?

Jacques Chirac, notre ancien président français, avait dit qu'avec « L'euro nous continuerons à aller de l'avant, ainsi notre pays serait toujours plus fort, plus dynamique, plus ouvert et plus solidaire ».

Pourtant, on parle aujourd'hui de crise économique mondiale !

Extraits

[...] En effet, l'euro est la seule véritable alternative face au dollar, dans la mesure où l'économie européenne jouit d'une ouverture très large sur le monde et d'une importance non négligeable. Une telle situation serait d'un grand bénéfice pour les compagnies européennes. Celles-ci pourraient en effet effectuer leurs opérations internationales en euro et non plus en dollar, ce qui comporterait bien moins de risques, le taux de change n'étant plus à appliquer. De plus, le fait que les prix ne soient plus fixés en fonction du coût fluctuant des importations et des exportations permettrait aussi de réduire l'inflation de manière plus significative. [...]

[...] Autre raison pour laquelle cette coopération ne semble pas s'inscrire dans le présent : l'Europe et les États-Unis se disputent le marché chinois et leur déplaire est pour l'instant la dernière chose que les Occidentaux souhaitent. Bibliographie introduction www.l'internaute.com www.journalTF1.fr Cours d'approche du management international. http://www.journaldunet.com/economie www.INSEE.fr L'euro fort accélère l'externalisation des entreprises www.figaro.fr www.latribune.fr L'appréciation de l'euro, un handicap contestable http://money.cnn.com/magazines/fortune/ En quoi l'euro peut-il devenir une arme contre le dollar ? [...]

[...] Récapitulons le cours moyen de l'Euro par rapport au dollar. Comme l'on peut le remarquer, l'Euro est aujourd'hui évalué à 1,37 dollar en moyenne Les effets visibles de l'Euro fort Un constat, avec l'euro fort, les importations en Europe sont moins chères par contre sur le marché mondial les produits/services européens deviennent plus chers, ainsi moins compétitifs. Le poids économique de la zone euro représente seulement 300 millions d'habitants. Grâce à l'Allemagne, cette zone représente 20% du commerce mondial en exportation contre 16% du commerce mondial en importation. [...]

[...] Mais à la longueur, cette augmentation réduit le pouvoir d'achat de ces consommateurs et risque de faire perdre des clients. LVMH ou d'autres groupes de luxe ont de quoi être inquiets, car le marché américain et japonais sont deux marchés où ces groupes font le plus de chiffres d'affaires, augmenter constamment les prix pourrait freiner ces consommateurs friands du made in France ou made in Italy La délocalisation, inimaginable pour ces groupes de luxe ? Couverture du Time, Mao vêtu de Vuitton Il y a un an, il était inimaginable pour le PDG de LV de produire à l'étranger au risque de perdre le made in France et de perdre le fort symbole que dégage sa marque à l'étranger. [...]

[...] Car même si ceux-ci sont Européens et leurs coûts de production en euros, les produits sont vendus en dollars. DASSAULT et EADS envisagent même de délocaliser une partie de leur production en zone dollar ou à faible coût de production afin d'effacer le taux de change Conséquences sur les produits des consommateurs en Europe Les consommateurs sont-ils gagnants ? Selon Alexander Law, chef économiste du cabinet Xerfi, même si l'envol de l'euro pénalise certaines entreprises exportatrices françaises. Le consommateur est cependant gagnant, car selon lui : ce que les entreprises hexagonales perdent, les distributeurs et les consommateurs le gagnent Or cela n'est valable que sur certains produits. [...]