Comme nous allons le voir dans le second exposé, depuis 1971, le système monétaire international relève plutôt du désordre monétaire. Face à ce désordre, la stabilité que garantissait l'étalon-or fait figure de miracle. C'est pourquoi certains économistes ont engagé le débat sur l'éventualité d'un rétablissement de l'étalon-or. Dès les années 1950, c'est l'économiste français Lueff qui soulève la question. Au début des années 1980, aux Etats-Unis, est créée une commission sur l'or. Arthur Laffer, membre de cette commission, a proposé un nouveau système où l'or aurait une grande place.
[...] De plus, les BC ne se rendent compte qu'après coup qu'elles ont exagérées leurs émissions, elles ne peuvent donc plus réduire leurs crédits pour provoquer un reflux des billets de banque dans leurs caisses car cela risquerait de provoquer une insolvabilité très étendue dans le pays( difficulté pour les banques). Donc, les BC sont contraintes de renoncer à cette mesure, l'inflation est alors irréversible : le mécanisme déflationniste n'a pas toujours lieu. Les booms et augmentation des prix ont, la plupart du temps un caractère mondial, le reflux des billets de banques et la diminution consécutive des réserves métalliques des BC ne se produisent pas. [...]
[...] Loin de correspondre au tableau idéal qu'en brossent ses défenseurs, l'étalon-or comporte en réalité de graves défauts que toute tentative de réorganisation monétaire doit éviter L'or, mauvaise monnaie ? La plus grande partie de la valeur de l'or provient de sa demande monétaire. Ceux qui croient que l'or est le gage réel des monnaies sans valeur intrinsèque et convertibles sont victimes d'une illusion car seule une faible partie de ces moyens de paiements est entièrement couverte par l'or dont la valeur, dépend essentiellement de sa fonction monétaire. [...]
[...] Contrairement aux étalons nationaux avec toutes les instabilités et toutes les entraves qu'ils comportent. Effet stabilisateur, car c'est un excellent correctif de fluctuations cycliques de l'activité économique et des prix. L'étalon-or freine les booms et les dépressions car, l'industrie d'or se trouve défavorisée en période de prospérité car le prix de revient du métal (le coût de production du métal) tend à hausser alors que le prix d'achat par les banques centrales ne change pas. Il y a donc un frein à la production d'or, dont le ralentissement réfrène à son tour l'effervescence spéculative et les renchérissements. [...]
[...] Faut-il revenir à l'étalon-or ? Introduction Comme nous allons le voir dans le second exposé, depuis 1971, le système monétaire international relève plutôt du désordre monétaire. Face à ce désordre, la stabilité que garantissait l'étalon-or fait figure de miracle. C'est pourquoi certains économistes ont engagé le débat sur l'éventualité d'un rétablissement de l'étalon-or. Dès les années 1950, c'est l'économiste français Lueff qui soulève la question. Au début des années 1980, aux Etats-Unis, est créée une commission sur l'or. Arthur Laffer, membre de cette commission, a proposé un nouveau système où l'or aurait une grande place. [...]
[...] la Chine ? L'Union Européenne ? Il faut également assez d'or pour pouvoir faire face aux besoins des échanges qui sont actuellement énormes et qui n'ont plus rien à voir avec la fin du XIXème et même avec les années 70ies. Le retour à l'étalon-or ose problème, compte tenu de l'inégale répartition des stocks d'or mondiaux et de la faiblesse du rythme d'extraction de l'or par rapport aux besoins de liquidités internationales. La répartition de l'or dans le monde aujourd'hui ne reflète pas du tout l'importance relative des économies. [...]
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