De 1820 à 1913, le commerce international a été multiplié par 20 et après un repli protectionniste durant l'entre deux guerres, les échanges effectuent une progression de 7% par an, c'est-à-dire qu'ils doublent en dix ans.
Ce phénomène de mondialisation a transformé le monde qui est devenu "un village planétaire" selon C-A MICHALET ainsi que l'entreprise.
Cette dernière, qui se définit comme une unité économique combinant les facteurs de production pour créer des biens et services destinés à être vendus dans le but de réaliser un profit, semble aujourd'hui être un vecteur principal de la mondialisation alors qu'elle devait s'y adapter auparavant.
Les firmes multinationales et dans une certaine mesure les firmes dites « globales » sont le reflet de cette transformation. Ces firmes s'insèrent sur un marché mondial en adoptant des stratégies globales et des normes de rentabilité toujours plus grandes. Alors qu'en théorie, la firme s'agrandit et se développe pour pouvoir être concurrente sur le marché, il apparaît qu'aujourd'hui le principe de firme globale contrecarre la logique concurrentielle. La régulation étatique de l'économie nationale à travers le fordisme des années 60 ainsi que la régulation inter-étatique de l'économie mondiale via le système de Bretton Woods ont toutes les deux laissé la place depuis les années 90 à un unique système global régulé par les marchés financiers. Tel est donc l'environnement dans lequel évoluent aujourd'hui les FMN.
[...] -les différentes implantations au sein des grands marchés comme Ford qui installe dès 1913 une usine en Grande-Bretagne. -les firmes de services disposant de réseaux de bureaux couvrant la planète, comme Reuters par exemple. Ces entreprises qui se développent dès le 19ème siècle et qui s'implantent à l'étranger constituent les premières formes de FMN. A l'origine, résultant du processus colonial, les FMN vont devenir après la seconde guerre mondiale, un moyen d'atteindre les économies d'échelles, et l'expansion à l'étranger va représenter un moyen pour elles d'abaisser les coûts de production ou encore de contourner les barrières douanières. [...]
[...] Durant les trente glorieuse, les forts gains de productivité des entreprises et la réalisation d'économies d'échelle participent au gonflement de la taille des entreprises, et particulièrement des firmes multinationales. Avec les Trente Glorieuse, l'ouverture des frontières, fortement encouragées par le GATT le développement des FMN s'accentue. Durant cette période, les FMN apparaissent être sous le contrôle des états. Les firmes multinationales puisent une grande partie de leur ressource dans le pays d'origine et sont donc dépendantes de celui-ci pour le développement de leurs compétences et pour leurs réseaux de fournisseurs et de sous-traitants. [...]
[...] On assiste donc à une coopération étatique accrue. Les secteurs économiques majeurs, en particulier l'industrie et les mines, étaient soumis à des régimes de commerce international qui contribuaient à construire la coopération inter-étatique. Les Etats y ajustaient leurs politiques économiques nationales pour le faire perdurer. L'Etat semble conserver une forte influence sur le phénomène de multinationalisation, dans la mesure où le financement des firmes reste étroitement lié au territoire national. Dans les années 1960, l'Europe et le Japon ont créé à leur tour un système de production de masse standardisée et crée leurs propres champions nationaux. [...]
[...] Mais la réussite dans ces pays dépend dans ces pays d'une bonne connaissance des marchés et non d'un impérialisme habituel Coca s'est fait détrôné en Inde en surestimant l'atout que pouvait représenter sa marque pour les locaux, ce qui donna l'avantage à Pepsi et à sa campagne mieux ciblée. En conclusion, les caractéristiques des firmes multinationales ont évolué avec le processus de mondialisation. Aujourd'hui, avec le processus de globalisation financière où les échanges de capitaux sont dominants, il apparaît que les FMN sont soumises au désir d'enrichissement des actionnaires. [...]
[...] Qu'est-ce qu'une firme globale ? De 1820 à 1913, le commerce international a été multiplié par 20 et après un repli protectionniste durant l'entre-deux-guerres, les échanges effectuent une progression de par an, c'est-à-dire qu'ils doublent en dix ans. Ce phénomène de mondialisation a transformé le monde qui est devenu "un village planétaire" selon C-A MICHALET ainsi que l'entreprise. Cette dernière, qui se définit comme une unité économique combinant les facteurs de production pour créer des biens et services destinés à être vendus dans le but de réaliser un profit, semble aujourd'hui être un vecteur principal de la mondialisation alors qu'elle devait s'y adapter auparavant. [...]
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