La mondialisation se traduit par l'augmentation des échanges de toutes sortes au niveau mondial. Le commerce international permet depuis l'Antiquité la diffusion du progrès technique. Les nouveaux moyens de transport et les nouvelles techniques de l'information et de la communication marquent aujourd'hui une nouvelle étape de la mondialisation.
Sur les cinquante dernières années, le Produit Intérieur Brut (PIB) mondial fut multiplié par huit atteignant 68 000 milliards de dollars en 2008. Mais, d'après l'Organisation mondiale du commerce (OMC), le volume du commerce mondial a, quant à lui, été multiplié par plus de 27. Son expansion a été trois fois plus rapide que celle du PIB mondial.
Cette expansion fut rendue possible grâce à la réduction du protectionnisme et à l'ouverture croissante des pays. On peut ainsi remarquer que les droits de douane des pays industrialisés sur les produits manufacturés sont passés de 40 % en 1947 à 4 % en 2002. Les enjeux de la mondialisation consistent dans la libéralisation des échanges suite à un moindre protectionnisme de la part des états, mais aussi dans un affaiblissement du rôle de l'Etat dans la réglementation des échanges.
On voit ici apparaître la nécessité d'une coordination multilatérale entre les pays afin que la distribution du revenu mondial se fasse de manière équitable. Il est vrai que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale on observe une croissance continue du PIB mondial, croissance rendue possible par l'internationalisation de plus en plus poussée des échanges. Mais, doit-on s'en réjouir pour autant ?
[...] Cependant le profit tiré par les pays de la mondialisation semble être conditionné par leur niveau de développement initial. A. L'explosion des flux de toute nature Dans ces flux on retrouve l'échange de biens et services, les flux financiers, les investissements directs à l'étranger les flux migratoires et les transferts de connaissances. Tout d'abord, depuis les années 1950 on remarque une multiplication par plus de 27 du volume du commerce mondial. Ce renforcement de la mondialisation des échanges commerciaux fut rendu possible par des mesures protectionnistes moins nombreuses et par un degré d'ouverture plus élevé de la part de pays. [...]
[...] On voit ici apparaître la nécessité d'une coordination multilatérale entre les pays afin que la distribution du revenu mondial se fasse de manière équitable. Il est vrai que depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale on observe une croissance continue du PIB mondial, croissance rendue possible par l'internationalisation de plus en plus poussée des échanges. Mais, doit- on s'en réjouir pour autant ? La mondialisation se traduit aussi par une accentuation des déséquilibres tant entre les pays qu'à l'intérieur des frontières nationales. Dans une première partie nous allons voir que l'accentuation du commerce international débouche sur la croissance du PIB mondial. [...]
[...] On peut avancer plusieurs arguments pour expliquer la croissance du PIB et du niveau de développement mondial. Tout d'abord la croissance du volume des échanges a permis une uniformisation des prix mondiaux. Les théories du commerce international expliquent que l'ouverture des pays au libre échange conduit à un prix de libre échange inférieur à celui d'autarcie. Dès lors les pays voient leur niveau de bien-être social augmenter. Avec des prix compétitifs la demande de biens et services croît et avec elle l'emploi et le niveau de revenu mondial. [...]
[...] Depuis quelques années on constate aussi une délocalisation de certains types de services. La croissance de la délocalisation des services est liée en particulier au développement du secteur des services en Inde et à l'ouverture de ce pays. Ces évolutions de la mondialisation nous amènent à nousinterroger sur le futur industriel et productif des pays développés. D. Globalisation financière et récurrence des crises La mondialisation financière, c'est-à-dire l'étendue des liens crées entre les pays par les avoirs internationaux, est une des évolutions de l'économie mondiale les plus importantes de la dernière décennie d'après Lane et Milesi. [...]
[...] Finalement la mondialisation des flux financiers conduit à la récurrence des crises qui touchent de plein fouet l'économie réelle des pays. Pour remédier à ces déséquilibres tous les pays devraient d'abord s'employer à lutter contre la pauvreté. La communauté internationale devrait essayer, par un renforcement du système financier international, d'aider les pays pauvres à s'intégrer à l'économie mondiale, à accélérer leur croissance et à réduire la pauvreté. C'est le meilleur moyen de permettre à tous dans tous les pays de bénéficier de la mondialisation. [...]
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