La mondialisation désigne le développement de liens d'interdépendance entre hommes, activités humaines et systèmes politiques à l'échelle du monde. Ce phénomène touche la plupart des domaines avec des effets de temporalité propre à chacun. L'aspect économique de la mondialisation peut être abordé en référence au commerce équitable. Puisque celui-ci ne remet pas en cause le commerce comme source de croissance mais met en avant la nécessité de régulation ainsi que l'importance d'avoir un souci de développement. Ainsi, nous pouvons nous demander si le commerce équitable est un moyen de profiter de la mondialisation. Cela pose la question du lien entre la croissance et le développement dans l'insertion dans les échanges. Nous aborderons la notion de croissance comme une hausse quantitative des biens et services produits, quantifiée par le PIB et nous considèrerons le développement comme un phénomène plus qualitatif faisant notamment référence à l'éducation, la santé et la protection sociale, mesurée entre autre par l'IDH.
Dans quelle mesure la mondialisation peut-elle favoriser la croissance et le développement?
Nous tenterons de répondre à cette problématique, en expliquant, dans un premier temps, que la mondialisation peut favoriser la croissance et le développement puis, dans une seconde partie, nous aborderons la mondialisation non régulée comme facteur d'inégalités et d'instabilités.
[...] L'insertion internationale est insuffisante d'autant plus que le protectionnisme peut en constituer une limite. La coopération internationale s'impose. Ainsi, on voit émerger contre les excès de la logique marchande et libérale quelques organisations internationales émanant de la société civile, mais le rapport de force est à l'avantage des firmes transnationales et des organisations internationales institutionnelles, contre lesquelles même les états sont relativement impuissants. Bibliographie - Le dictionnaire d'Economie et de Sciences Sociales sous la direction de C.-D. Echaudemaison (6e édition), éditions Nathan - le Dictionnaire d'analyses économiques, éditions Repères- La Découverte. [...]
[...] Cependant l'essentiel des échanges s'opère au sein de la Triade, entre économies semblables, grâce à l'essor des échanges intra branche qui permettent de répondre au besoin de diversité des consommateurs. C'est pourquoi nous pouvons considérer que l'échange international profite à tous, mais la redistribution de ses gains est inégale. La spécialisation de certains pays dans la production de matières premières les expose, en cas de baisse des cours, à une détérioration des termes de l'échange en terme de baisse de pouvoir d'achat externe de leurs exportations, d'où peut découler une croissance appauvrissante tel l'a énoncé J. [...]
[...] Ainsi, les cultures nationales ou locales et une culture mondialisée sont mises en contact de façon durable. Les échanges culturels se produisent depuis fort longtemps, en particulier la diffusion des religions universelles Ce qui serait nouveau, c'est le fait que désormais, aucune société au-delà d'une taille minimale ne constitue un modèle à part entière se suffisant à elle-même. Ainsi, nous pouvons considérer la mondialisation culturelle est véhiculée par les flux commerciaux qui imposeraient une norme de consommation internationale. L'internationalisation de la production induit une acculturation. [...]
[...] C'est pourquoi des sociologues et anthropologues critiquent la polarisation des esprits sur les centres d'émission des producteurs de messages et de biens, occultant par là même les modalités de leur réception et de leurs usages. Ainsi, on confondrait les flux matériels et immatériels avec les pratiques, les interactions, les symbolisations locales qui font la réalité culturelle. L'uniformisation culturelle n'est pourtant pas inéluctable, et une différenciation culturelle reste possible. Une résistance culturelle nationale ou locale peut se manifester et rejeter une culture mondialisée. Les processus de mondialisation se doublent de résurgences particularistes, la définition de l'universalité ( ) procède par réinvention de la différence. [...]
[...] Il s'agirait par exemple d'édicter des normes sociales qui condamneraient l'exploitation de la main-d'œuvre des pays pauvres et éviteraient la concurrence déloyale qu'elle induit. Défendues par les pays industriels, elles peuvent aussi révéler leur volonté de recourir à un protectionnisme déguisé. Des normes environnementales applicables à l'échelle mondiale font l'objet de discussions difficiles, dans le but de préserver l'écosystème dans le cadre du développement durable tel l'illustre l'exemple du Protocole de Kyoto. La mondialisation est de plus en plus marquée par la montée des invisibles et la différenciation des produits. [...]
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