Le Fonds Monétaire International mais aussi les autres organisations internationales recommandent aux pays en développement de s'insérer de plus en plus dans les échanges mondiaux. Cette idée prend sa base dans la pensée libérale qui dit que tout pays a avantage à se spécialiser là où il a un avantage absolu pour Adam Smith ou un avantage dit « comparatif » pour Ricardo. Ainsi, le libre-échange profiterait à tous.
[...] Sujet : Le libre échange favorise-t-il la croissance dans les pays en développement ? Introduction : Le Fonds Monétaire International mais aussi les autres organisations internationales recommandent aux pays en développement de s'insérer de plus en plus dans les échanges mondiaux. Cette idée prend sa base dans la pensée libérale qui dit que tout pays a avantage à se spécialiser là où il a un avantage absolu pour Adam Smith ou un avantage dit comparatif pour Ricardo. Ainsi, le libre-échange profiterait à tous. [...]
[...] Conclusion : Le libre-échange est une mesure intéressante, le FMI la recommande comme tremplin vers la croissance, il faut tout de même être conscient des dangers de celle-ci. Les pays exportateurs de produits primaires en ont fait les frais, croissance plus lente, blocages économiques et sociaux, etc Le succès des NPIA tient aussi à leur maîtrise des mesures protectionnistes et à l'intervention judicieuse de l'état. L'insertion dans la DIT ne paraît donc pas être une condition suffisante du développement, ni une source de frein. La manière dont est réalisée l'insertion, les mesures, l'environnement, l'acceptation des effets pervers qui l'implique sont déterminants dans son échec ou sa réussite. [...]
[...] L'insertion dans le commerce international, c'est pour tous les pays accepter d'être dépendant des autres. En effet, ouvrir son pays à l'extérieur, c'est aussi être exposé aux effets pervers de l'acculturation, les changements des modes de vie amènent l'importation à croître et à déstabiliser les sociétés locales. De plus, les bénéfices engendrés par l'exportation sont trop irréguliers dans le temps, de plus ces derniers sont générés par des produits non manufacturés ce qui ralentit la croissance. Ces pays ne jouent donc pas un rôle majeur dans la division internationale du travail. [...]
[...] Néanmoins, d'autres pays ont mis en application cette stratégie mais n'ont pas eu la même réussite que la Corée. II. Les limites et les effets pervers du libre-échange Certaines nations ont décidé d'adopter la théorie libérale, en ayant l'intime conviction que cela aurait pour effet de développer leurs pays. Ces pays se spécialisèrent donc dans leurs dotations en matières premières. Les effets de ces mesures furent pour certains peu encourageants. Les taux de croissance de certain pays baissent fortement malgré un taux d'ouverture très important. Ceci est le cas du Brésil mais aussi de beaucoup de pays africains. [...]
[...] Ceci est démontré par Ricardo lorsqu'il cite l'Angleterre et le Portugal. Selon les libéraux, les PVD peuvent rattraper les pays développés par l'intermédiaire des échanges internationaux puisque la croissance se transmet. Les pays du Tiers-Monde bénéficient donc d'avantages comparatifs dans le monde comme les facteurs naturels ou la main-d'œuvre peu chère. Ainsi en échangeant des produits primaires, ils pourront donc se pourvoir en biens d'équipement et atteindre d'autres marchés. Cette démarche a très bien marché si l'on prend l'exemple des pays de l'Asie du Sud-est comme la Corée du Sud. [...]
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