L'ALENA (Accord de Libre Échange Nord Américain) est un accord majeur dans le monde, puisqu'il constitue la plus importante zone de libre échange en terme de production. Regroupant le Canada, le Mexique et surtout les Etats-Unis, il est entré en vigueur le 1er Janvier 1994, prenant la suite de L'ALE, l'Accord de Libre Échange entre le Canada et les Etats-Unis, datant pour sa part du 1er Janvier 1989.
Si ces accords sont relativement récents, l'idée d'un tel rapprochement économique avec le Canada est bien plus vieille. En effet, la Confédération y avait déjà songé au XIXème siècle sans que cela se concrétise. Cependant, force était de constater dès les années 60 que les USA étaient un partenaire privilégié pour le Canada et que sur le papier, l'instauration du libre échange ne pouvait qu'être bénéfique. A la fin des années 80, il a été décidé d'ouvrir ses frontières aux échanges, ce afin d'améliorer l'accès au marché américain, afin entre autres choses de promouvoir la productivité et le plein emploi, ainsi que d'améliorer l'investissement étranger direct. Les entreprises canadiennes allaient également tirer profit de cette ouverture en leur élargissant les débouchés.
Les négociations ont commencé en mai 86, provoquant ainsi une vague d'inquiétudes parmi les Canadiens, craignant une perte d'emploi si les entreprises allaient s'installer aux Etats-Unis ou si elles succombaient à la suite de la concurrence accrue des sociétés américaines. Mais surtout, car c'est un point important, les nationalistes subodoraient une mise en péril de la culture et de la souveraineté du Canada.
Fin 88 l'ALE est signé et entre en vigueur dans la foulée. Il était prévu un échéancier s'étalant jusqu'en 1998 et réduisant peu à peu les tarifs sur le commerce, y compris des services. Cinq ans plus tard, le Mexique entrera dans cette zone de libre échange, qui deviendra alors l'ALENA
[...] L'Ontario pour sa part, pratique un commerce Est- Ouest car ses productions se heurtent au Sud des États- Unis, aux productions des grands Lacs. De manière globale, les producteurs de blé et de bois d'œuvre qui sont en concurrence âpre avec les États- Unis ne sont pas favorables au libre échange. Les producteurs de pétrole, de certains minéraux, de composants volontiers sont au contraire pour le libre échange et l'ALENA. Le clivage intrinsèque au Canada est donc ici clairement identifiable: l'ALENA divise ou fédère la population canadienne sur certains points, et cela est d'autant plus vrai si l'on procède par Province. [...]
[...] Le Canada y participe à concurrence de 27%. Là encore, cette hausse concerne essentiellement les secteurs chimique, électronique, agroalimentaire, et mécanique, ce qui souligne une fois encore l'orientation de la production canadienne. Aujourd'hui, les exportations canadiennes se portent bien; à titre indicatif, en 2005, les exportations de biens et services ont connu une augmentation de 5,7%. Toutes les provinces canadiennes dépendent à plus des deux tiers des États- Unis pour leurs exportations (2002) II Les importations Au même titre que pour les exportations, les États -Unis sont un client privilégié du Canada: le Canada absorbe 21% des exportations des États- Unis, alors que les autres meilleurs clients rassemblés (Royaume- Uni, Allemagne et Japon), n'en absorbent que 14%. [...]
[...] Mais surtout, car c'est un point important, les nationalistes subodoraient une mise en péril de la culture et de la souveraineté du Canada. Fin 88 l'ALE est signé et entre en vigueur dans la foulée. Il était prévu un échéancier s'étalant jusqu'en 1998 et réduisant peu à peu les tarifs sur le commerce, y compris des services. Cinq ans plus tard, le Mexique entrera dans cette zone de libre échange, qui deviendra alors l'ALENA. Histoire des relations Américano-Canadiennes L'histoire des relations entre les Etats-Unis et le Canada est un peu houleuse, du moins du point de vue canadien. [...]
[...] Il accroît en outre la compétitivité du Canada en revigorant l'industrie nationale et en stimulant le mouvement de biens et de services entre le Canada et ses partenaires commerciaux. L'investissement étranger permet non seulement de créer des emplois, mais aussi d'introduire de nouvelles technologies et nouvelles techniques de gestion et d'ouvrir de nouveaux marchés. Le Canada a nettement intérêt à instaurer un climat de stabilité, transparence, prévisibilité, non-discrimination et protection pour les entreprises et les particuliers qui font des affaires à l'étranger, ainsi que pour les investisseurs étrangers désireux de placer leur argent au Canada. [...]
[...] Les avantages comparatifs sont ainsi passé d'une exploitation des ressources à une industrie de produits à valeur ajoutée. Évolution du PIB canadien sur la période 1996 - 2006 II Des impératifs pour la production dans le cadre de l‘ALENA: la régionalisation et la distribution La régionalisation de la production touche de manière significative le Canada: d'une part, les échanges entre les régions ont considérablement augmenté au cours de ces dix dernières années, notamment dans l'optique de réaliser un produit composé d'éléments issus des différentes régions canadiennes. [...]
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