Le marché du pétrole est différent des autres marchés de matières premières. En effet, c'est un produit stratégique car il représente une source d'énergie très utilisée dont l'approvisionnement est limité. On distingue les marchés des transactions physiques (au nombre de 7), des marchés à terme où s'échangent des intentions d'achat (...)
[...] Nous allons devoir apprendre à nous passer du pétrole ; cependant quels substituts existent et dans quelles mesures sont-ils efficaces ? 2ème Partie : vers un monde nouveau sans pétrole Des énergies soutenables et alternatives au pétrole sont connues néanmoins la difficulté majeure est qu'il n'existe actuellement aucun substitut parfait au pétrole. A : le XXIe siècle de la diversité énergétique Parmi les énergies alternatives renouvelables c.à.d. qui se régénèrent à l'échelle d'une vie humaine, peu nocives pour l'environnement (propres), on compte les biocarburants (ou agro-carburant) présentés comme des carburants de remplacement au pétrole (à partir de blé, de betteraves L'hydrogène, gaz combustible, est une autre source certaine d'énergie renouvelable, et qui plus est, facile à produire en grande quantité. [...]
[...] Le pétrole, quel futur ? Introduction En ce début d'automne, la planète pétrole se prend à rêver d'un baril abordable. Redescendus sous la barre symbolique des 100$, les cours de l'or noir ont perdu près de 60$ depuis les sommets historiques de juillet (Les Échos, 09/10/2008). En près d'un siècle, le développement de l'économie a été accompagné d'une demande énergétique en pétrole croissante, qui représente aujourd'hui environ de la consommation d'énergie mondiale. Cette huile minérale combustible utilisée pour produire de l'énergie après raffinage est à la fois une matière première et une source d'énergie à usage industriel et domestique. [...]
[...] Ceci lui permet d'influencer les prix en imposant des quotas de production. Les 13 pays membres constituent par conséquent un cartel de producteurs qui se mettent d'accord sur la quantité de pétrole à exporter. On se trouve dans une situation d'oligopole de producteurs qui grâce aux variations de leurs stocks de production permettent l'ajustement de l'offre à la demande qui est par ailleurs faiblement élastique aux prix à court terme. Ils peuvent de la sorte créer une rente de monopole en restreignant l'offre et en faisant monter les prix (plus un bien est rare, moins il y a de concurrence, et plus il peut être vendu cher). [...]
[...] Sa combustion ne produit presque que de l'eau. Il y a déjà de multiples applications (ex : dans l'aérospatiale ou la pétrochimie). Il faut citer également les énergies durables comme l'eau, le vent, le soleil, la géothermie, l'énergie hydraulique, etc. qui sont intéressantes car ce sont des moyens de production décentralisés, adaptés aux ressources locales et faisant appel à une main d'œuvre de proximité (d'où une réduction de CO2 car les transports sont limités). Enfin, il existe des énergies non renouvelables comme le nucléaire (dont l'extraction d'uranium est limitée) pour lequel les techniques et structures de production sont (en partie) déjà installées et le gaz naturel, combustible fossile, qui produit un quart de CO2 de moins que le pétrole. [...]
[...] La dépendance énergétique ne cessant d'augmenter, il est peu probable que les énergies renouvelables supplantent le pétrole dans un avenir proche, leur pouvoir énergétique restant beaucoup plus faible. Cependant, l'Histoire de l'humanité est celle de la succession d'énergies dominantes (ex : le pétrole a remplacé le charbon en tant qu'énergie dominante). Le pétrole pourrait ainsi être déclassé avant sa pénurie par le nucléaire et/ou la diversification de sources d'énergies. Le but n'est pas de revenir à la situation d'avant-pétrole mais d'imaginer dès maintenant une nouvelle société d'après-pétrole. [...]
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