Le monde contemporain est caractérisé par la grande ouverture des pays les uns sur les autres. Les échanges internationaux se développent et s'accroissent plus vite que la production mondiale (cette dernière fait de plus en plus l'objet d'échanges internationaux). Aucune économie nationale ne peut vivre en autarcie. En effet, le contact entre les civilisations, entre les modes de vie facilité par l'extraordinaire développement des moyens de transport, le tourisme, le cinéma, la télévision, internet ainsi que la présence des étrangers dans un pays pour des raisons professionnelles ou dans le cadre de la colonisation par exemple, etc. Ce contact s'est traduit par la transmission des besoins d'une civilisation à l'autre, ce qui a donné une grande diversification des besoins et la nécessité de recourir à l'importation pour combler le manque enregistré par la production nationale. Pour être en mesure de financer cette importation, chaque pays est dans l'obligation de promouvoir ses exportations. Au lendemain de la seconde guerre mondiale, le monde s'est trouvé divisé en deux principaux pôles politico-économiques :
Le pôle de l'Ouest avec comme chef de file les Etats-Unis :
Dans ce pôle, les Etats-Unis étaient la seule puissance en état de fonctionnement. En effet, n'ayant pas subi la guerre sur leur territoire, leurs machines économiques n'ont pas connu d'arrêt et ils ont même bénéficié en quelque sorte de la paralysie de l'économie dans d'autres régions. Dans ces conditions, le commerce dans ce pôle était pratiquement à sens unique, des Etats-Unis vers l'Europe de l'Ouest. Cependant, dès le milieu des années 50, l'Europe de l'Ouest était reconstruite et les échanges intra-européens ont commencé à se développer, renforcés par la création de la communauté économique européenne (CEE) en 1957 par 6 pays : La France, L'Allemagne Fédérale, La Belgique, L'Italie, La Hollande, Le Luxembourg.
En même temps, les exportations européennes vers les Etats-Unis ont commencé à prendre de l'importance.
Le pôle de l'Est, à sa tête l'Union Soviétique :
Dans ce pôle, l'Union Soviétique a imposé son système socialiste aux pays de l'Europe de l'Est : La Pologne, La Roumanie, La Hongrie, L'Allemagne de L'Est, La Yougoslavie, La Tchécoslovaquie, La Bulgarie. Ces pays ne commerçaient qu'entre eux et leurs relations économiques avec l'Occident étaient très faibles. Ce bloc politico-économique a été rejoint en 1949 par la Chine Populaire (suite à la victoire de Mao Zedong). Ces deux blocs de l'Est et de l'Ouest vont s'affronter pendant une quarantaine d'années dans le cadre de la guerre froide marquée par: L'espionnage, Course à l'armement, Conquête de l'espace, Sport, Etc.
Les 30 années qui ont suivi la seconde guerre mondiale ont connu une croissance économique rapide, jamais égalée auparavant dans toute l'histoire de l'humanité, c'est ce qu'on appelle les 30 glorieuses. Les 30 glorieuses se sont traduites par un extraordinaire relèvement du niveau de vie dans les sociétés occidentales (L'Europe de l'Ouest, L'Amérique du nord, L'Asie orientale (notamment le Japon).
[...] Friedrich List pense que l'ouverture des frontières favorise les pays qui ont une avance technologique sur les autres. Un protectionnisme ponctuel permettrait le développement des pays en retard : on parle de protectionnisme éducateur (pour éviter la destruction des industries naissantes par des firmes étrangères ayant une avance technologique). Il s'agit d'une protection temporaire, le temps que les industries nationales soient suffisamment fortes pour affronter la concurrence internationale. Ce principe a été à la base de la politique de croissance et de développement du Japon depuis l'après-guerre et a été un gage de sa réussite. [...]
[...] Sur le plan politique, les pays du Nord se comportent depuis quelques années comme les gendarmes du monde. Ils dominent l'organisation l'ONU et influencent ses décisions. La France, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont des membres permanents du conseil de sécurité et disposent donc d'un droit de véto (à coté de la Russie et de la Chine). Précisons enfin que les pays du Nord dominent les autres 12 Economie Internationale organisations internationales : la Banque Mondiale (président américain), le FMI et l'OMC (présidents français). [...]
[...] Les explications de la mondialisation : 1. Le regain d'intérêt pour le libéralisme économique : Après plusieurs dizaines d'années de politique keynésiennes, on a assisté au début des années 80 au retour en force du libéralisme économique sous l'impulsion des grands pays du nord notamment les Etats-Unis et le Royaume-Uni. Dans le cadre de ce libéralisme, les pays se sont ouverts les uns sur les autres soit dans le cadre d'accords multilatéraux, soit dans le cadre d'accords bilatéraux ou régionaux. [...]
[...] De cette comparaison naît le gain de l'échange. Outre cet avantage fondamental, les échanges commerciaux ont d'autres répercussions. Sur le bienêtre d'abord, puisque l'augmentation de la production permet aux individus de consommer davantage et de bénéficier d'un choix plus étendu quant à la nature des biens consommables. Sur le niveau d'emploi ensuite, car l'accroissement de la demande nécessite une hausse de la quantité de travail nécessaire à la production. Sur le tissu économique, enfin, en obligeant les entreprises nationales à se moderniser et à innover pour faire face à la compétition accrue suscitée par les échanges internationaux. [...]
[...] On peut ainsi avancer que les économies occidentales ont bâti leur croissance économique sur le coût bas et la docilité de la main d'œuvre des pays du sud que l'on essaye aujourd'hui d'expulser et de refouler dans des conditions souvent inhumaines. Dès le début des années 70, des signes d'essoufflement ont commencé à apparaître. Ainsi le monde occidental a connu dès le milieu des années 70 un net ralentissement de la croissance économique, et on a même parlé dans certains pays d'une crise économique, et la croissance zéro était devenue l'objectif dans plusieurs pays de l'Occident. Les principales explications de cette situation sont les suivantes : 1. [...]
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