Cours d'économie internationale portant sur la zone européenne de libre-échange. Dans ce document, on essaye de tracer la signature de l'Acte unique européen, en 1986, qui constitue un moment important de l'histoire de la construction européenne.
[...] Il n'est cependant pas négligeable, et il est loin de signer l'échec de l'Acte unique. Bibliographie Magnette p., (2006), Le régime politique de l'Union européenne, Références, Sciences PO, 2e édition revue et augmentée p. Levasseur S., (2003), Union Economique Et Monétaire Européenne : L'Homogénéisation Obstacles Et Intégration, Editions l'Harmattan. Rinaldi-Larribe M.J., (2004), L'élargissement de l'Union économique et monétaire européenne à l'Est et l'euro, Editions l'Harmattan p. Wyploz C. et Riché P., (1993), L'union monétaire de l'Europe, Points Economie, SEUIL p. [...]
[...] Le marché unique européen et le libre-échange La signature de l'Acte unique européen, en 1986, constitue un moment important de l'histoire de la construction européenne. Ce traité, entré en vigueur en janvier 1987, a lancé un vaste chantier d'intégration économique. Son objectif était d'achever, avant la fin de l'année 1992, la construction d'un marché intérieur, c'est-à-dire un espace sans frontières intérieurs dans lequel la libre circulation des marchandises, des personnes, des services et des capitaux est assurée Au 1er janvier 1993, le marché commun issu du traité de Rome est devenu le marché unique. [...]
[...] Dans d'autres, l'ancienne segmentation des marchés a effectivement éclaté, et parfois de façon surprenante : en France, par exemple, les consommateurs français ont progressivement accepté les assouplissants roses ou le pain de mie, très blanc, des Anglais. Mais globalement, les spécificités nationales ont perduré. Grâce au recul dont dispose aujourd'hui, les estimations des gains tirés de la construction du marché unique sont bien plus crédibles. En 2003, la Commission européenne avançait un chiffre beaucoup plus modeste que les estimés dans un rapport rédigé en 1988 : le gain serait d'environ du PIB européen. [...]
[...] Pourtant, les économistes de la Commission européenne ont défendu l'idée que les réels seraient bien plus importants. Leurs arguments reposaient en partie sur l'espoir que l'unification de marchés européens entraînerait une intensification de la concurrence et des économies d'échelle, à même de conduire à des gains d'efficience dynamiques. Finalement, l'objectif était de constituer un marché comparable à celui des Etats-Unis. La taille des économies américaine et européenne est en effet similaire, mais les Etats-Unis forment un marché totalement intégré, sans frontière. [...]
[...] L'élimination de ces entraves au commerce a été un processus particulièrement ardu sur le plan politique. L'harmonisation des normes impose en effet que les pays s'entendent sur des standards communs pour réglementer la production et la distribution des produits. Ainsi, la constitution du marché unique a nécessité de mener des négociations simultanées dans plusieurs centaines de domaines. Ces discussions ont souvent été âpres et disputées puisqu'elles touchaient non seulement aux intérêts économiques de chaque pays, mais aussi, parfois, à leurs spécificités culturelles. [...]
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