Nous pouvons noter deux importantes idées de cette analyse, des effets de la diminution des coûts du commerce sur la localisation de la production et la structure des échanges. En effet le coût du travail constitue sûrement le facteur le plus déterminant au développement des délocalisations.
Le coût de production comprend les salaires et les salaires diminués entraînent logiquement une baisse du coût de production. Et, c'est cette baisse de coût de production qui permet à l'entreprise de baisser ses prix. Elle devient donc concurrentielle (...)
[...] De plus, lorsque les coûts du commerce sont très bas, l'écart salarial entre le centre et la périphérie exerce une influence plus déterminante sur la compétitivité des produits manufacturés. L'activité manufacturière se disperse alors vers la périphérie où les salaires sont plus bas qu'au centre. Nous pouvons alors dire que la production manufacturière mondiale reste largement concentrée dans les pays de l'OCDE. La phase de mondialisation actuelle (et la réduction des coûts du commerce) ne semble pas avoir entraîné le type de dispersion prédit par la nouvelle géographie économique. Cependant il faut nuancer quand on considère les industries manufacturières à un niveau plus désagrégé. [...]
[...] Elle devient donc concurrentielle. La nouvelle géographie économique affirme elle que la concentration géographique crée des avantages non seulement à l'entreprise qui s'implante sur un grand marché mais aussi aux entreprises déjà établies sur ce marché. C'est ce qui est appelé l'effet d'agglomération. Une entreprise choisit donc de s'implanter dans une région déterminée car c'est là que ses opérations seront les plus rentables. Pour exemple du texte, des entreprises manufacturières vendent des intrants à d'autres entreprises manufacturières, cela crée des effets d'entraînement. [...]
[...] Grâce aux apports du rapport annuel 2008 de l'OMC nous pouvons dire que les deux derniers choix se sont remarquablement développés. On assiste de plus en plus à une production qui se fait non seulement dans différents lieux et qui inclut l'importation de biens intermédiaires mais aussi à la délocalisation de certaines tâches administratives. Ce phénomène peut s'expliquer par l'évolution des coûts de communication et des coûts de l'échange des idées. On constate notamment l'évolution de la délocalisation des biens et services. Mais il est difficile d'analyser ce constat puisqu'il n'existe pas de données qui pourront permettre une analyse empirique. [...]
[...] PROBLEMATIQUE : Pourquoi les entreprises délocalisent-elles ? INTRODUCTION : Le texte intitulé COMMERCE, LOCALISATION DE LA PRODUCTION ET INDUSTRIELLE DES ENTREPRISES nous montre que les délocalisations sont un aspect de la mondialisation. En effet, la mondialisation croissante de l'économie a accéléré le développement des échanges internationaux et notamment des biens manufacturés. I. La concentration géographique, un facteur de délocalisation. Nous pouvons noter deux importantes idées de cette analyse, des effets de la diminution des coûts du commerce sur la localisation de la production et la structure des échanges. [...]
[...] CONCLUSION: La délocalisation a d'abord touché les firmes multinationales qui dans un objectif de grosse production, délocalisées pour réduire les coûts et s'approcher de certains marchés étrangers prometteurs. Puis, ensuite, la délocalisation s'est démocratisée. Délocaliser pour trouver une main d'œuvre peu coûteuse et disciplinée, un encadrement juridique favorable, des réglementations environnementales peu contraignantes. Tels sont les facteurs avantageux pour les entreprises. Mais malgré tous ces avantages il existe des entreprises qui ne souhaitent pas délocaliser pour pouvoir acquérir une identité nationale de marque et prôner une très bonne qualité. [...]
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