Malgré des fluctuations cycliques parfois marquées, les économies des pays développés ont poursuivi leur croissance au cours de ces trente dernières années. Toutefois, cette création de richesse ne s'est pas accompagnée d'une répartition plus égalitaire des ressources entre les individus. Au contraire, on assiste aujourd'hui, à un accroissement des inégalités, d'autant plus inquiétant qu'il se traduit par une montée de la pauvreté (...)
[...] En effet, depuis le début des années 80, on constate un accroissement des écarts de revenus dans les pays développés. De plus, La montée des inégalités et l'émergence d'une nouvelle pauvreté surprennent dans la mesure où elles touchent, certes à des degrés divers, l'ensemble des PDEM, alors que de nombreuses économies fonctionnent sur des mécanismes différents. Mais la pauvreté n'est pas la même que celle que le pays a pu connaître par le passé ou que l'on rencontre dans les pays pauvres : on meut rarement de faim en France au 21e siècle. [...]
[...] L'objectif de faire participer les plus modestes aux fruits de la croissance apparaissait alors conforme à la recherche d'une efficacité. L'augmentation du niveau de vie est donc notable. La négociation des grilles de qualification et la généralisation de conventions collectives entraînent une remarquable stabilisation de l'éventail des salaires. Jusqu'en 1973, les effets favorables l'emportent puisque la croissance se trouve stimulée par l'accès à la consommation de masse de salariés ou de groupes sociaux qui en étaient jusqu'alors exclus. Ainsi la réduction des inégalités s'avère à relancer la dynamique fordienne, de sorte que l'essor de la productivité rend relativement aisée la résolution des conflits portant sur le partage des revenus Réduction des inégalités sociales L'augmentation du niveau de vie se traduit donc par conséquent par une baisse des inégalités sociales, passant tout d'abord par la baisse des inégalités salariales. [...]
[...] De plus, la mise en place de processus automatisés concerne généralement des tâches répétitives accomplies, le plus souvent, par les travailleurs les moins qualifiés. De cette manière, et même s'il est source de croissance et à priori de créations d'emplois à moyen terme, le progrès technique correspond bien à une phase de mutation génératrice d'exclusion. D'autres inégalités à caractère structurel sont notables, telles par exemple les inégalités hommes-femmes, qui ont tendance à s'accroître. En moyenne aujourd'hui, les hommes gagnent 40% de plus que les femmes, et toutes n'ont pas choisi de travailler moins. [...]
[...] L'Etat a également mis en place des politiques de lutte contre les inégalités de revenu, qui peuvent agir à deux niveaux : au moment de leur formation ou par la redistribution d'une partie des revenus perçus. Ce second aspect est le plus souvent mis en avant. En matière de réduction des inégalités, la structure des systèmes fiscaux compte au moins autant que le niveau des prélèvements. L'impôt qui contribue le plus à réduire les inégalités est l'impôt dit progressif parce que ses taux augmentent avec le niveau de l'assiette. [...]
[...] En raison des rigidités salariales, ces salariés représentent pour les entreprises un coût trop élevé vis-à-vis de la productivité. On parle alors de trappe au chômage. Cette persistance dans le chômage accroît encore plus l'inadaptation de ces travailleurs et ne favorise pas leur retour à l'emploi. De même, les salariés occupant des emplois précaires demeurent dans cette instabilité qui réduira leur chance d'occuper un emploi stable. En effet Millions de personnes composeraient la population à la dérive dans la société française. [...]
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